Les hommes sont tous des salauds. Les femmes, ça d

Ben Esra telefonda seni boşaltmamı ister misin?
Telefon Numaram: 00237 8000 92 32

Big Tits

Les hommes sont tous des salauds. Les femmes, ça dLa formation de Mathilde débuta en septembre et dura un an. Elle prenait le train le dimanche soir et rentrait le vendredi. En dehors des vacances, nous passions donc deux jours et deux soirées ensemble par semaine. Pour moi, ce fut une année de répit. J’oserais même dire une année de plaisir, car les absences prolongées de Mathilde m’ont amené à reprendre une activité que j’avais interrompue au moment où on s’était rencontrés : la photographie de nu féminin.J’en avais fait pendant plusieurs années. Mathilde le savait et, dès les premiers jours de notre relation, je lui avais montré une sélection de photos que j’avais réalisées. Les plus académiques. Il y en a beaucoup qu’elle n’a jamais vues. Elle n’aurait pas apprécié du tout, car à la simple vue des plus softs, je me souviens qu’elle m’a dit :« Je reconnais que ce sont de belles photos, et de belles filles aussi, mais je préfère te dire tout de suite que je ne supporterai d’avoir une relation avec un mec qui photographie des nanas à poil en mon absence. »Alors j’ai arrêté, à mon grand regret, mais j’avais vraiment eu le coup de cœur pour Mathilde. Elle me plaisait beaucoup, et l’envie de vivre quelque-chose avec elle l’a emporté.Malgré tout, pendant la durée de notre histoire, quand Mathilde n’était pas là, il m’arrivait de parcourir des séries de photos cachées sur mes disques durs externes. Les plus osées, pour ne pas dire les plus hardcore.Car j’aime autant vous dire que dans le milieu de la photographie de nu, un grand nombre de filles ne se contentent pas de se dévêtir devant l’objectif de l’appareil. La plupart sont étudiantes et elles ont besoin d’argent. Je ne suis pas en train de dire qu’elles font les putes en acceptant quelques billets supplémentaires en fin de séance, je dis seulement que certaines ont moins de scrupules que d’autres. Voilà.Je vivais avec Mathilde depuis six ans quand sa formation débuta. Et je jure que je n’avais pas été infidèle une seule fois pendant ces années. En revanche, comme je viens de le dire, il m’arrivait de me masturber en matant des photos de nanas avec qui j’avais passé d’excellents moments.Posaient-elles toujours à présent ?Habitaient-elles toujours dans la région ?J’ai supposé que beaucoup avaient terminé leurs études entre temps, et qu’elles avaient trouvé du boulot, peut-être dans une autre ville.Je me suis empressé de vérifier tout cela en contactant le responsable de l’association à laquelle j’avais adhéré par le passé, qui recrutait des filles et des photographes. Il s’appelait Laurent. Nous ne nous étions pas recroisés depuis que j’avais quitté l’association. Nous nous sommes donnés quelques nouvelles et j’ai informé Laurent que je souhaitais reprendre la photo de nu. Il en fut heureux et il m’apprit que le nombre de filles adhérentes avait doublé depuis mon départ.Par contre, sur les sept que j’avais eu très envie de recontacter pour les faire poser chez moi, cinq avaient quitté la région. Les deux qui restaient s’appelaient Noémie et Chloé. Elles avaient chacune vingt-trois ans à présent. Pour ma part, je venais d’en avoir trente-neuf.J’ai noté leurs contacts et promis à Laurent que je lui faisais parvenir au plus vite le montant de l’adhésion par chèque. Ensuite, il me donna un code d’accès au site internet de l’association, afin que je puisse parcourir les pages personnelles des nombreuses nouvelles recrues.J’ai aussitôt écrit à Noémie et Chloé, pour leur dire que je reprenais la photo et que je souhaitais les faire poser. Ensuite, je me suis rendu sur le site de l’association. J’ai entré mon nom, le code d’accès, puis je me suis régalé pendant deux heures.Chaque modèle féminin disposait d’une page sur laquelle figurait une première photo, un simple portrait, puis une liste de renseignements d’ordres civil, physique, divers. Et une galerie de photos suivait, sensées indiquer aux photographes ce que chaque fille était disposée à faire.Rares étaient les modèles qui ne faisaient pas le nu intégral. Et parmi celles qui le faisaient, une bonne moitié se contentaient de positions plus ou moins pertinentes et originales.C’est l’autre moitié qui m’intéressait, celle qui concernait une trentaine de jeunes nanas qui, sur les photos, allaient plus loin que le nu conventionnel et ennuyeux qu’on a coutume de voir dans des revues spécialisées et sur les publicités pour parfum.Celles qui se caressaient, par exemple. Pour ne pas dire celles qui se masturbaient devant l’objectif. Celles qui n’hésitaient pas à bien ouvrir leurs cuisses, ainsi que leur cul, en adressant au photographe un regard qui pouvait en dire long sur d’autres dispositions qu’elles avaient. J’ai relevé quatre adresses mail, puis je me suis aperçu que Chloé avait répondu à mon message entre temps.Elle était ravie d’avoir de mes nouvelles et m’a demandé quel jour je voulais qu’elle pose pour moi. C’était un mardi soir. Je lui ai proposé le mercredi à 18 heures et elle m’a répondu que c’était d’accord. Je lui ai donné ma nouvelle adresse et on s’est souhaité une bonne soirée.Ensuite, Mathilde m’a téléphoné pour me demander comment j’allais et pour me raconter sa journée. Elle logeait dans une minuscule chambre d’hôtel et s’ennuyait souvent le soir. Elle ne connaissait pas encore grand-monde, nevşehir escort là-bas, à quatre-cents kilomètres de distance.La conversation dura quasiment une demi-heure. Pendant tout ce temps, tandis que Mathilde se perdait dans des détails soporifiques, je faisais défiler des photos de nanas à poil sur mon écran d’ordinateur.Ensuite, j’ai envoyé un mail à quatre autres filles.Pour finir, je me suis branlé en matant les photos d’une d’entre elles : une jolie brunette à cheveux longs prénommée Emilie, âgée de dix-neuf ans, étudiante, assez grande et mince, qui faisait partie des rares modèles qui ne s’épilaient pas la chatte. La photo devant laquelle je ne pus pas me retenir d’éjaculer montrait Emilie accroupie face à l’objectif, dans un studio et sur un fond noir. Elle se touchait les seins et ses yeux étaient fermés. Ses cuisses étaient ouvertes au maximum et elle était en équilibre. L’éclairage détourait parfaitement sa toison et on avait l’impression qu’elle était sur le point de pisser devant le photographe.J’étais torse-nu devant mon écran, mon pantalon et mon caleçon à mes chevilles. J’avais la bite raide et je me suis giclé sur le ventre. Le sperme a dégouliné dans le creux de mon nombril et jusqu’à la base de ma queue, puis sur mes couilles. J’en ai étalé partout, à la simple idée de pouvoir convier sans tarder Emilie chez moi, et de la voir à poil en vrai.Car outre le désir de me remettre à photographier des filles jeunes à poil, j’avais un autre souhait : le faire chez moi, dans la maison où je vivais avec Mathilde. Dans le salon et ailleurs.J’étais journaliste à cette époque. Je travaillais en free-lance pour des revues locales et nationales. Je disposais de temps libre et je gagnais très bien ma vie. J’avais de belles économies et, le mercredi venu, dans la journée, je suis allé retirer cent cinquante euros à un distributeur de billets.J’ai fait des courses et j’ai terminé l’écriture d’un article.Puis 18 heures ont sonné.Emilie n’eut que deux minutes de retard.Elle n’avait pas changé. Ses cheveux châtains étaient un peu plus longs et elle avait le même physique : une belle poitrine et des hanches prononcées. Elle portait une petite robe couleur noisette, assez sobre, boutonnée devant, qui lui arrivait à mi-cuisses.Je lui ai offert un verre et nous avons pris le temps de discuter un peu dans le canapé du salon, avant de commencer la séance. Entre temps, Emilie n’avait jamais cessé de poser nue. Elle avait eu un mec pendant un an, mais ça n’avait pas tenu. Elle était en master 1 de sociologie.En l’écoutant, en la regardant, le seul fait de savoir qu’elle allait se mettre à poil dans cette pièce dans les minutes qui venaient me donna une sévère érection. Le nombre de fois où je m’étais branlé en matant des photos que j’avais fait d’Emile par le passé…Puis elle se déshabilla. Sous sa robe, pour éviter les traces d’élastiques, elle n’avait rien mis. Ses nichons étaient toujours bien fermes, même s’ils tombaient légèrement, et sa chatte était toujours lisse. Nous sommes restés dans le salon pendant un petit moment. Et étant donné que Emilie se souvenait de ce que j’aimais, elle ne tarda pas à prendre des poses osées. Dans le canapé, elle ouvrit grand les cuisses en me regardant dans les yeux, puis elle se masturba. Ensuite, elle se mit à genoux et me tourna le dos pour s’appuyer sur le dossier du canapé et écarter ses fesses de sorte à ce que je photographie son anus. Je me régalais et je bandais toujours, mais ce fut dans la chambre que les choses sérieuses eurent lieu.Sur le lit.Je me souviens que Emilie s’est assise au bord en disant :« Donc, tu baises ici avec ta nana… »J’ai confirmé et elle a dit :« Cool. »« Cool ? ai-je dit, étonné. »Elle souriait.« Tu n’es pas le premier mec à me faire poser à poil sur le lit où il baise avec sa femme. J’aime bien. »« Pourquoi tu aimes bien ? »Elle a haussé l’épaule et répondu :« Ça m’excite, mais ce serait encore mieux si on défaisait les draps. »Sur ces mots, elle a ouvert ses cuisses sans me quitter des yeux.J’ai posé mon appareil sur une chaise et j’ai dit à Emilie :« Défait les draps. »Quelques secondes plus tard, je m’avançai vers le lit, tout nu, en tenant ma queue dure. Emilie avait posé sa tête sur le traversin et elle se caressait les seins en me regardant, les cuisses toujours bien écartées. Je suis monté sur le lit et je lui ai bouffé la chatte.Ensuite, je me suis avancé vers son visage et on s’est embrassés sur la bouche avec la langue, pendant que mes doigts guidaient ma bite à l’entrée de sa moule trempée.Je lui ai dit :« Tu acceptes toujours les pénétrations non protégées ? »« Je t’aurais prévenu si ça n’avait pas été le cas, dit-elle. »« Et tu prends toujours la même somme pour des extras de ce genre ?« A moins que tu me demandes des trucs vraiment très spéciaux dans le quart d’heure qui vient, donne-moi ce que tu veux pour cette fois. Je suis contente de te revoir. »« Moi aussi, dis-je en enfonçant ma queue dans sa chatte. »Quelques minutes plus tard, Emilie voulut savoir s’il y avait des trucs que ma nana ne voulait pas faire, et je lui répondis :« Elle refuse la sodomie. Elle ne veut pas non plus que j’éjacule dans sa bouche. » Ces indications déterminèrent le programme des minutes qui suivirent.La séance acıgöl escort photo n’avait pas duré trois quarts d’heure, et nous avons baisé pendant plus d’une heure, dans la chambre, de nouveau dans le salon, dans la cuisine pour finir.Avant de repartir, Emilie me donna une liste de prénoms d’autres filles de l’association qui ne se contentaient pas de poser à poil.Le lendemain, je lui ai envoyé une quinzaine de photos, dont une où elle me suçait en me regardant dans les yeux, et où mon sperme était en train de couler sur son menton. Nous avons fixé une date pour une autre séance et j’ai écrit à toutes les filles qu’elle m’avait donné le prénom.Le soir-même, une certaine Nora sonna à ma porte à 19 heures 01. Elle figurait dans la liste d’Emilie et je lui avais envoyé un message aux alentours de midi. Elle m’avait répondu presque aussitôt. Le matin de bonne heure, en visitant sa page personnelle, j’avais été stupéfait par son allure. On aurait dit qu’elle avait seize ans, tant par l’expression de son visage que par son physique. Elle avait une minuscule poitrine et un tout petit cul. Son pubis était lisse et elle était un peu typée – j’allais apprendre que son père était algérien et sa mère française. Elle avait les yeux bleus de sa mère.La séance photo avec Nora se déroula intégralement dans la chambre, sur les draps défaits du lit où je dormais avec Mathilde. Je dus réaliser une bonne cinquantaine de clichés d’elle, avant que le premier contact physique ait lieu. Ce fut un simple geste de ma part, sensé modifier légèrement une position que Nora avait prise : une main que j’ai posé sur sa hanche afin de l’inciter à se pencher un peu sur le côté, histoire qu’on voit mieux sa fesse gauche. Je ne lui ai pas demandé l’autorisation de faire ce geste, et elle n’en fut nullement choquée, au contraire. Elle a regardé ma main posée sur sa peau, puis elle a levé les yeux vers moi en disant d’une voix très douce :« Je prends un peu plus cher s’il y a des contacts. »Je n’ai pas retiré ma main pour lui répondre :« Ça dépend ce que vous me demandez de faire. »Je me suis mis à caresser sa hanche, doucement, et j’ai dit :« Dis-moi plutôt ce que toi tu refuses de faire. »Elle n’a pas réfléchi bien longtemps.Elle m’a répondu :« Je ne veux pas qu’on me frappe et je refuse de le faire avec des enfants ou avec des animaux. »« Des photographes t’ont déjà proposé ces genres de choses ? »« Enfants et animaux, jamais. Par contre, il y en a plusieurs qui voulaient me gifler pendant la pénétration. »Il était 20 heures 01 au moment où j’ai enfoncé ma queue dans la petite chatte de Nora. Je le sais, j’ai porté les yeux sur le réveil qui était posé sur la table de nuit de Mathilde. Je l’ai prise en levrette pour commencer. Ensuite, par devant. On s’est également embrassés sur la bouche et je me souviens que Nora m’a serré très fort contre elle à un moment donné, en me faisant des petits bisous dans le cou.Je n’ai pas répondu quand Mathilde a essayé de m’appeler ce soir-là.Ni quand elle réessaya dix minutes plus tard, et six autres fois dans le courant de cette soirée. Je n’avais pas encore éjaculé au moment où Nora a accepté de prendre un verre dans le salon. Elle a remis sa longue chemise couleur crème à cette occasion. Nous avons pris deux verres, puis nous nous sommes remis à baiser, dans le canapé.Personne n’attendait Nora chez elle, alors elle a accepté de rester dîner avec moi. J’ai fait livrer deux pizzas et j’ai ouvert une bouteille. Je n’avais toujours pas éjaculé. J’ai fini par le faire aux alentours de 23 heures, sur le lit, après que Nora m’ait expliqué qu’elle parvenait à gagner sa vie en posant pour des photographes. Trois séances par semaine lui suffisaient, payées deux cents euros chacune en moyenne. Il lui arrivait d’en faire quatre ou cinq lorsqu’elle avait envie de partir en voyage.J’ai éjaculé au fond de sa chatte et, à la fin, alors que j’étais sonné, Nora me serrait toujours dans ses bras. Elle n’est pas repartie. Elle est restée dormir avec moi, dans les draps orange et noir que Mathilde avait changés le vendredi précédent. Au petit matin, je suis allé chercher des viennoiseries pendant que Nora s’occupait de préparer le café. Elle est partie vers 10 heures 30 et elle est revenue poser pour moi dès le mardi suivant.Entre temps, Mathilde était rentrée. Nous avions baisé ensemble le samedi soir et j’avais joui sur son ventre en imaginant que c’était celui de la fille qui allait venir poser à poil dans l’appartement le lundi suivant.C’était celle qui avait la chatte poilue et qui semblait sur le point d’uriner sur l’un des clichés qui illustraient sa page personnelle.Déborah.21 ans.Une divine suceuse qui exigeait cependant que les photographes mettent des capotes pour la sauter et l’enculer. Elle ne s’est pas attardée ce lundi-là, car elle vivait avec son mec qui la croyait en réunion à la fac à l’instant où j’ai retiré le préservatif pour décharger violemment sur ses fesses.Au cours des mois qui suivirent, Nora a passé d’autres nuits avec moi.J’ai également couché avec une copine à elle, qui n’était ni majeure, ni adhérente de l’association, mais qui avait besoin de fric.Noémie, mon deuxième vieux souvenir, a fini par me répondre et nous avons baisé dans la cuisine.Chloé avanos escort est revenue aussi. Puis j’ai fait poser Nelly, Cassandra, Anaïs, Julia, Marie, Andréa, Léa, Camille, Roxanne, Marion, j’en passe…Entre temps, Mathilde avait espacé ses appels téléphoniques. Au début, je pensais que c’était parce qu’elle avait compris que ça me gonflait qu’elle me raconte sa vie tous les soirs. Mais je trompais.Un vendredi à son retour, je l’ai trouvée bizarre. Je le lui ai dit et elle m’a répondu qu’elle était juste fatiguée. Mais le samedi soir, après quelques verres bus à l’apéro et sous mon insistance à lui dire que je la trouvais bizarre,, elle a lâché le morceau.Elle m’a dit :« J’ai rencontré quelqu’un. »J’ai mis un temps à réagir. Elle avait baissé les yeux en me disant ça.J’ai fini mon verre de whisky et m’en suis servi un autre. Puis j’ai quitté le canapé pour faire des pas dans le salon.« C’est qui ? ai-je demandé au bout d’un moment. »Elle a poussé un soupir et, les yeux toujours baissés, elle m’a dit :« Un homme qui suit la même formation que moi. »Je n’ai rien dit, j’ai attendu.J’ai bu en tournant dans la pièce.Puis je lui ai dit :« Tu as couché avec lui ? »Elle a levé les yeux vers moi à cette question, comme si elle ne s’était pas attendue à ce que je la pose, ou comme si ç’avait été une évidence :« Oui. »J’ai fini mon verre et m’en suis servi un autre.Je me suis remis à tourner dans le salon, puis j’ai dit :« Tu veux qu’on se quitte ? »Elle a remué la tête sans me regarder :« Mais non… C’est juste un petit écart sans importance. Je tenais à t’en parler, c’est tout, parce que ce n’est pas dans mes habitudes, tu le sais bien. Je suis désolée. Je te demande pardon. »J’ai soupiré.C’était mon tour d’éviter son regard à présent. Je regardais le sol et mes pieds qui s’y posaient. Je buvais tandis qu’une image s’était mise à me hanter l’esprit : Mathilde qui se mettait à poil devant un autre homme que moi.Je fus tenté de lui dire qu’elle était une salope, mais je me suis retenu.Je fus aussi tenté de reprendre un verre de whisky, mais j’avais assez bu comme ça ce soir-là.Nous n’avons plus échangé une parole pendant de longues minutes, puis j’ai fini par poser mon verre vide sur la table du salon en disant :« Je n’ai pas faim, je vais me coucher. »Mathilde a dormi dans le canapé cette nuit-là.Le dimanche matin, je me suis levé tôt et je suis sorti. J’ai pris mon petit déjeuner aux Halles, rendu visite à mes parents, puis à un pote, et je suis resté en ville le reste de la journée, à boire des cafés et des verres dans les troquets qui étaient ouverts, en attendant l’heure de départ du train de Mathilde.Puis je suis rentré à l’appartement.J’ai envoyé un mail à une fille que j’avais déjà photographié et qui m’a répondu presque aussitôt en disant qu’elle pouvait venir poser pour moi le soir-même.Elle s’appelait Eugénie.20 ans.Une jolie blondinette aux cheveux ondulés, assez longs. Des petits seins et de belles hanches. Mais ce n’était pas son physique qui m’intéressait, c’était son mental. Nous avions baisé à deux reprises auparavant, et à chaque fois nous avions joué. J’entends par là : nous avions fait des scénarios.C’était elle qui m’avait dit à un moment donné qu’elle adorait ça. En parallèle de ses études à la fac, elle faisait du théâtre. Elle avait l’habitude de tenir des rôles et d’improviser des situations. J’avais adoré ça aussi.La première fois, au terme de notre toute première séance de pose et d’une longue discussion devant des verres, elle avait joué le rôle de la voisine du dessus qui venait frapper à ma porte pour me demander si par hasard j’avais du Doliprane.La deuxième fois, elle avait incarné une étudiante qui s’occupait du recensement.Et je savais que ce soir-là, Eugénie ne verrait aucun inconvénient à jouer le rôle de ma compagne. Je savais qu’elle n’aurait aucun mal à se dire qu’on avait un faible écart d’âge. Aucun mal à se mettre dans la peau et dans la tête d’une femme qui annonce à son conjoint qu’elle a rencontré quelqu’un dans le cadre d’une formation qu’elle suit à quatre-cents kilomètres de là.Aucun mal à réagir à mes répliques :« Depuis quand ça dure, espèce de salope ? »Ou :« Il se protège quand il te baise, au moins ? »Ou encore :« Je veux que tu me dises ce que tu fais avec lui, dans le détail. Fous-toi à poil et attends-moi dans la chambre, salope. »Je me suis déchaîné sur Eugénie ce soir-là.Et dans le courant de la nuit, ensuite, à plusieurs reprises.Ça lui a plu, elle adorait se mettre dans la peau de n’importe qui.J’aimais bien cette jolie nana. Elle aussi me demandait deux cents euros pour une nuit. J’étais certain qu’elle finirait par se faire remarquer sur une scène de théâtre ou dans un court métrage. Et je ne me suis pas trompé. Cette histoire a six ans.J’ai quitté Mathilde deux semaines après qu’elle m’ait appris qu’elle couchait avec un autre homme. Je n’ai pas supporté cette idée. La semaine dernière, j’ai vu le nom d’Eugénie à l’affiche d’un film que je suis allé voir au ciné avec Nora. Elle avait le troisième rôle. Le film était vraiment bien. Eugénie, radieuse.A l’heure où j’écris ces lignes, Nora est enceinte de quatre mois et nous vivons dans un chouette appartement.Ça ne l’empêche pas de poser nue pour des photographes.Ça ne m’empêche pas non plus de photographier d’autres jeunes nanas à poil.Et je ne désespère pas de parvenir à me procurer la nouvelle adresse mail d’Eugénie. Coucher avec le meilleur espoir féminin 2019 ne me déplairait pas. Nora ne dirait pas non. Elle aime bien les filles.:::

Ben Esra telefonda seni boşaltmamı ister misin?
Telefon Numaram: 00237 8000 92 32

Bir cevap yazın

E-posta hesabınız yayımlanmayacak. Gerekli alanlar * ile işaretlenmişlerdir