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Blandine, l’innocence bafouéeEn 1985, alors que je me trouvais en classe de troisième, le professeur de français disait : Tout écrivain ne prend la plume que pour exprimer un message. Autrement, il n’est pas un écrivain, mais un Scribouillard. Comment nous en sommes arrivés làMon épouse Karine a le vice chevillé au corps. Depuis que nous nous sommes connus – vingt ans déjà – elle a toujours été la femme perverse à la libido venimeuse que j’ai toujours adorée à genoux. Mon esprit masochiste a toujours trouvé de sombres satisfactions à souffrir pour elle. Cependant, elle s’est lassée de se servir de moi comme victime consentante. Mon dos déjà strié de cicatrices de coups de fouets n’éprouvait plus cette sombre joie à s’offrir à ses pulsions sadiques. Moi-même obsédé sexuel et tout aussi enfoncé qu’elle dans la dépravation, j’étais frustré de ne pas aller toujours plus loin dans l’immoralité. Plutôt que nous séparer, nous nous étions mis en quête d’une autre partenaire, quelqu’un qui consentît à s’immoler sur l’autel de ses désirs. Mon ami Pierre avait trouvé la personne idéale. Il était prêtre catholique, curé d’une paroisse aisée des faubourgs, de réputation sans tâche, bien que passionné par la féminitude. En dépit de ses 75 ans, il n’avait rien perdu de ses ardeurs juvéniles. Souvent, il venait dîner à la maison, et après le repas, il offrait à Karine les ressources de son imposante virilité, car il était équipé comme un faune et ne débandait pour ainsi dire jamais. D’autre paroissiennes, mariées ou pas, l’avaient également essayé, toujours avec bonheur, mais discrétion, eût égard au vœu de chasteté que cet homme n’avait jamais respecté, tout en maintenant une façade honorable de membre du clergé. Ses prêches, il faut l’avouer, était un modèle d’hypocrisie où il pourfendait avec vigueur le stupre et la fornication, pour mieux s’y complaire une heure plus tard, jusque sur l’autel sacré de l’église dont il avait la responsabilité. Ces éteintes avec ma femme avaient lieu devant moi, car je n’étais pas jaloux ; c’était même un régal pour les yeux de la voir se faire prendre en levrette, ou bien sodomiser bien profondément, et sa petite rosette se trouvait bien écartelée que le trou restait longtemps béant, ce que j’ai toujours trouvé magnifique. Elle jouissait avec une intensité communicative. Pendant ce temps, je me mettais nu, et je me masturbais avec application. Elle ne manquait pas de se moquer de la taille relativement modeste de mon pénis, en comparaison avec l’énorme gourdin violacé de mon ami Pierre. Après que celui-ci s’était déversé dans les orifices intimes de ma chère et tendre, j’y ajoutais ma contribution de foutre, et c’était toujours un bonheur de se plonger là où un autre venait d’éjaculer. Mais ces petites orgies privées n’était rien par rapport à ce Pierre nous avait proposé juste après une séance coquine chez nous, alors qu’affalés dans les fauteuils, sans même avoir fait l’effort de nous rhabiller, nous sirotions un excellent whisky. Notre ami bandait toujours. Il venait de recevoir en confession l’une des lycéennes de l’établissement privé dont il était l’aumônier, une jeune fille prénommée Blandine. Je l’avais déjà croisée dans la rue, non sans remarquer sa beauté insolente, mais sans arrogance. Elle était, avait-il affirmé, d’une innocence parfaite, pour avoir été soigneusement tenue dans la plus totale ignorante de toutes les choses du sexe et des plaisirs de Vénus. Heureusement, le lycée privé catholique dans lequel elle se trouvait en internat veillait à la candeur de ses pensionnaires en ne tolérant dans ses murs aucune pollution par l’érotisme ambiant de la société. Sa famille, constituée par sa seule mère, faisait le reste, en complétant une éducation basée sur le pur respect de la morale catholique traditionnelle. Tout ce qui était lié au corps, et plus particulièrement aux parties sexuelles, restaient totalement tabous. A l’âge de treize ans, elle a ainsi cru être atteinte d’un cancer en se voyant saigner chaque mois en secret. Sa pudeur lui interdisait de porter des tenues légères en été : toujours des jupes longues et des corsages très sages qui ne laissaient pas deviner trop facilement ses belles formes féminines. Elle était belle, ses yeux rayonnaient d’une lueur d’intelligence, sa voix claire évoquait un chant des anges, et son visage était d’une pureté de déesse chaste. Une perle rare dont il ne fallait pas laisser l’occasion de profiter honteusement. Nous l’avons fait, je l’avoue, et mon âme a pris la noirceur de celle de mes deux complices. Cette jeune fille, donc, avait avoué à Pierre, dans le secret de la confession qui était censé être respecté absolument, qu’elle pratiquait la masturbation avec une régularité et une lasciveté coupable. Faute d’informations, elle se livrait avec de grands scrupules à cette activité, toute seule, la nuit, dans son petit lit. Parfois, elle se regardait dans un miroir, toute étonnée de découvrir entre ses jambes un étrange a****l muni de poils qui s’humidifiaient lorsqu’elle y portait ses doigts. Circonstance aggravante : elle y trouvait une volupté superlative, non pas de simples spasmes, mais des éruptions volcaniques proches de l’extase, avec, au cœur de la transe solitaire, des jaillissements dignes du déluge du livre de la Genèse. Malgré sa volonté, l’attirance pour cette occupation était encore plus intense, de sorte qu’elle ne parvenait pas à s’en empêcher. Les rechutes succédaient aux victoires. Elle en pleurait chaque jour depuis plusieurs années. Elle priait avec ferveur pour être libérée des élancements de son ventre. Malgré la honte qui empourprait son beau visage et l’angoisse qui nouait ses intestins, un matin de printemps suivant une nuit où elle avait rejoint le septième ciel et l’ivresse charnelle à l’aide de ses seuls doigts, elle était entrée dans le confessionnal afin de s’accuser de son horrible penchant. Immédiatement, Pierre avait perçu l’intérêt de ce témoignage pour ses activités libertines. Il n’avait d’ailleurs pas pu se retenir de se branler pendant le mea-culpa, bien à l’abri dans l’ombre, derrière le grillage du confessionnal. Son esprit tordu n’avait pas tardé à échafauder un plan machiavélique qu’il nous a exposé au cours de cette fameuse soirée. Un plan que Karine a complété avec des idées à elle – des idées aussi vicieuses que cochonnes – tout en excitant le phallus tendu de Pierre avec un pied et le mien avec l’autre. Nous lui avons arrosé les orteils presque en même temps, alors qu’elle s’enfonçait un godemiché dans le vagin, des boules de Geisha dans l’anus, et qu’elle s’appliquait un puissant vibromasseur sur le clitoris. Ce qui non seulement ne l’empêchait pas de parler, mais stimulait son imagination démoniaque afin d’abuser de l’innocence de la jolie Blandine. Un petit problème nous a forcés à attendre deux mois avant de passer à l’action : la belle n’avait que dix-sept ans au moment de sa confession, et nous ne tenions pas à nous retrouver en prison. Une fois la majorité atteinte, l’obstacle était levé. Pendant ce délai, nous tremblions qu’un garçon – ou une autre fille – vienne gâcher notre projet. Heureusement, il n’en fut rien. Les rigueurs du pensionnat, la perspective du baccalauréat qui approchait, l’esprit studieux et soumis à la discipline de fer de Blandine ont contribué à notre succès. La maman de Blandine s’appelait Léa. Elle n’avait que trente-sept ans, ayant conçu sa fille unique très jeune. Veuve depuis dix ans, elle menait son petit foyer avec courage, avec son salaire de caissière de supermarché. Elle voulait offrir à son enfant de coûteuses études de commerce, et pour cela, elle économisait jusqu’à jeûner certains jours pendant le Carême. Car elle était une catholique intransigeante et parfaitement assidue à la messe dominicale. C’est là que Pierre est entré en action : le point délicat de l’affaire. Notre couple avait de l’argent, beaucoup d’argent, qui provenait d’un bel héritage de Karine, au point de ne pas avoir besoin de travailler. Nous vivions dans l’abondance de biens matériels, le stupre et la paresse. Il nous fallait bien quelqu’un comme Blandine pour tromper notre ennui. Payer Léa pour qu’elle nous laisse profiter de sa fille, soit. Mais lui donner une grosse somme eût été peu excitant. Non que nous fussions avares – bien au contraire, pour nos loisirs et nos plaisirs, nous dépensions sans compter – mais la générosité, comme l’altruisme, étaient des qualités que nous réprouvions, en tant qu’adeptes du vice. Nous avions donc demandé à Pierre de négocier durement. Le montant s’est limité à 483 euros ; encore heureux qu’il n’eût pas des centimes après deux heures de marchandage. C’était le prix de l’innocence d’une jolie et pure Blandine. Tout ceci était odieux et, pour cette raison, nous excitait follement. Chaque nuit, dans la moiteur du lit conjugal dans lequel Pierre venait parfois se mêler, nous peaufinions notre plan, y ajoutant des détails diaboliques. En revanche, contrairement à nos craintes, convaincre Blandine a été facile. Sa mère lui avait parlé d’une séance de rédemption afin de la libérer d’un péché de chair, l’onanisme, un crime délibéré et donc mortel, qu’elle avait commis en s’adonnant à l’abus d’elle-même. Puis Pierre est venu lui parler en privé, après la messe. Il arborait l’air grave qui convenait : celui d’un homme d’église qui allait tenter l’impossible pour arracher une croyante des griffes de Satan et d’une éternité de souffrances et de flammes en enfer. Il lui a lu des extraits des lettres de Saint-Paul, et aussi le passage de la Genèse où Onan est condamné pour avoir répandu de la semence sur le sable, et raconté le rêve de la carmélite Thérèse Martin, c’est-à-dire Sainte-Thérèse de Lisieux, qui avait supplié Jésus de lui montrer l’enfer en rêve, et qui avait été exaucée, d’où une effroyable description des affres d’un au-delà punitif, bien pire que tous les tourments imaginables sur la Terre. Suspendue aux lèvres du curé qui a su se montrer particulièrement éloquent, Blandine a fondu en larmes. Ses beaux yeux se moullaient de perles claires, ce qui était absolument charmant. En tremblant, elle a assuré à Pierre qu’elle était prête à subir n’importe quel châtiment terrestre afin d’échapper au pandémonium, et que non seulement elle y consentait, mais elle l’a supplié, en se mettant à genoux dans la sacristie, de se monter d’une sévérité totale et de le l’épargner en aucune façon, dût-elle en mourir. Notre ami prêtre a été parfait dans son rôle. Jour 1Le jour J était quatre jours après l’anniversaire de Blandine. C’était plutôt la nuit N, parce qu’il était plus minuit. Nous nous sommes retrouvés à cinq dans l’église déserte : Blandine, Léa, Karine, Pierre et moi. Encore que Karine et moi sommes arrivés dans un second temps : après avoir accueillie sa pénitente accompagnée de sa maman dans le narthex (le hall d’entrée de l’église), Pierre lui a demandé de se couvrir les yeux d’un foulard noir noué autour de sa tête, car non seulement, nous ne voulions pas être reconnus, mais aussi certains détails du plan le nécessitaient. Léa avait reçu l’ordre de se taire, sous peine de ne pas être payée, afin de ne pas dévoiler des informations à sa fille, ce qui aurait gâché l’opération. Nous avons disposé sur les bancs des hauts parleurs reliés à des téléphones portables, afin de faire croire à Blandine, privée du sens de la vue, que l’église était pleine de monde et que la foule était venue assister à son châtiment de masturbatrice. Nous aurions préféré que l’action fût réellement publique, avec de vrais paroissiens vraiment indignés par la péché solitaire commis à d’innombrables reprises, ou à défaut une assistance de faux chrétiens issue de clubs libertins des environs, ce que nous avions envisagé un temps, mais en pratique, c’était irréalisable. Il fallait donc simuler : le plus important était qu’elle croie que trois cents personnes au moins la regardaient expier son péché. Nous l’avons interrogée sur un ton des plus sévères, à trois voix, en changeant de place à tout moment, afin qu’elle fût désorientée. Parfois, nous lui parlions avec douceur, afin d’alterner le chaud et le froid – autrement, elle risquait de s’enfermer dans le silence. Ainsi « cuisinée », elle a facilement avoué qu’elle venait juste de s’adonner à cette turpitude, n’y pouvant résister malgré ses efforts de volonté. Elle s’en voulait énormément et nous a supplié d’être très sévère afin de la délivrer de ce mal. — Châtiez-moi, mon Père, je vous en conjure. Je sens déjà les griffes de Satan de refermer sur moi, et son souffle sur ma peau, la nuit. C’est insupportable. — Tu es possédée par le démon, mon enfant. — Allez-vous pouvoir la sauver, Père, s’est inquiétée la mère ? — Taisez-vous, Madame, je vous en prie. Laissez-moi me concentrer afin de tout mettre en œuvre pour sauver votre fille. L’opération est difficile : ce n’est pas pour rien qu’on appelle le démon le Malin. Il me faudra l’arracher des entrailles de cette jeune fille en perdition. — Je consens à souffrir sans limite, a dit Blandine dans un sanglot. — Avant toute chose, Blandine, je dois te prévenir : le sacrement que je me prépare à te donner est efficace, mais secret. Tu n’en dois rien révéler à personne, même pas à te meilleure amie, sinon le Diable reviendra sans difficulté pour te posséder à nouveau, et nous ne pourrons plus rien faire pour t’aider. Tu as bien compris ? Un silence absolu ! — Oui, mon Père. Personne n’en saura jamais rien : je vous en fais la promesse solennelle. — Dans ce cas, déshabille-toi, Blandine. — Vraiment, le faut-il absolument, comme chez un médecin ? Puis-je au moins conserver mes sous-vêtements ?— Non, il faut que tu sois complètement nue. En effet, il faut montrer à tes sœurs et à tes frères de religion à quoi ressemble le mal qui te laboure et qui offusque le Dieu tout puissant. Embarrassée, tremblante, mais courageuse, elle a commencé à retirer son corsage, nous montrant son soutien-gorge, ce qui augurait déjà d’incroyables vénustés. Mais elle rougissait terriblement. Ses sanglots ont redoublé. Elle était bloquée par la pudeur. Karine lui a donné un mouchoir, puis elle a modifié le fond sonore pour faire croire à des murmures intéressés de l’ensemble des centaines de fidèles. — Faut-il vraiment que j’en passe par là ? — Allons, courage, Blandine. Il le faut. Ce n’est que le commencement, a dit Pierre. Nous avons cru qu’elle allait s’évanouir, ce qui n’était pas du tout dans nos plans. Je lui ai fait boire une tasse de café fort et très sucré, afin de lui redonner de l’énergie, un peu comme le légionnaire qui a offert de la boisson vinaigrée au Christ crucifié. Contrairement au Christ, elle a tout bu et m’a adressé un merveilleux sourire de reconnaissance. Le dernier sourire de l’innocence que nous avions déjà commencé à bafouer. — Veux-tu renoncer, reculer devant ta croix, a risqué Pierre ? Si oui – nous ne t’en voudraient pas de manquer de courage – je ne pourrai rien pour t’éviter les affres du feu éternel, où tu seras en compagnie des plus grands criminels de notre monde. — Non, je ne suis pas une lâche, a dit Blandine après une hésitation. Poussée en avant par un sursaut d’orgueil, elle a pris une grande inspiration, puis a retiré ses chaussures, et sa longue jupe qui couvrait ses jambes en totalité. Pièce après pièce de tissu, son immense beauté se révélait à nos yeux. Nous avions éteint les lumières, ne laissant comme éclairages que des bougies, rouges pour la plupart, qui nous baignaient dans une atmosphère sanglante, surréaliste. Je me suis demandé si je rêvais, si notre fantasme commun se réalisait en vrai ou entre les bras de Morphée. Ma verge bondissait dans mon slip. Karine et moi nous étions imposés trois jours d’abstinence afin de nous trouver au mieux de notre forme sexuelle. Pour Pierre, une telle durée sans sexe était tout bonnement impossible : il s’était contenté de ne s’accoupler qu’avec deux paroissiennes, dans la journée qui a précédé. La chaste Blandine a dû se résoudre à nous montrer ses jolis seins tout blancs à force de rester dans l’ombre du soutien-gorge. Ils étaient comme deux oiseaux qui prenaient leur envol après des années de captivité. Les tétons se déployaient d’envie. Elle avait l’habitude de les pincer alternativement, tout en se caressant de l’autre main. Il ne restait plus que la culotte. Blandine hoquetait. Lui eût-on demandé de se plonger un poignard droit dans le ventre que cela n’aurait pas été plus difficile que de se montrer nue en public. D’autant qu’une circonstance aggravait son humiliation, et nous le savions, car sa mère nous avait prévenus et nous avions fixé le calendrier tout exprès : elle avait ses règles, et elle allait devoir le montrer. Ce détail m’excitait particulièrement. — Apaise tes larmes, Blandine. Nous ne sommes pas là pour t’accabler, et tu peux compter sur notre compassion autant que sur celle du Tout-puissant pour t’aider dans cette épreuve. — Merci, Père, mais je n’arrive pas à enlever ma.. ma… Elle n’osait même pas prononcer le mot « culotte ». La retirer en public, même si c’était un faux public, représentait pour elle une torture sexuelle tout-à-fait admirable et digne des bourreaux les plus cruels. — Alors, nous allons demander à l’assemblée de chanter pour te donner du courage, et pendant ce temps, tu vas t’agenouiller devant la croix du Christ et tu vas prier afin que l’Esprit-Saint descende sur toi et te donne la force de continuer la cérémonie d’expiation. Surtout, quoi qu’il advienne, ne cesse pas d’invoquer le Seigneur et ne t’inquiète pas de ce que tu pourrais ressentir. J’ai déclenché le programme « chant à Marie » pour la fausse assemblée : enregistrée au cours d’une première communion dans une église comble, l’assistance semblait aussi vraie que ce jour-là. Vous êtes belle, ô Notre Dame,auprès du Père en Paradis,Comblée de biens par le Seigneurdont l’Amour chante en votre vie.Guidée par Karine, puisqu’elle ne pouvait pas voir, l’obéissante Blandine s’est mise à genoux devant la croix, la croupe involontairement relevée, s’est abîmée dans la prière, les mains jointes. Elle n’aurait pas pu prier avec plus d’intensité. Le tableau était déjà extraordinaire. Pendant ce temps, Karine lui tripotait les fesses à travers le tissu, puis a glissé une main coquine sous la culotte afin de peloter les fesses. Ma femme est bisexuelle et la belle adolescente qui lui était livrée toute crue la mettait terriblement en appétit. Je me suis approché et j’ai procédé de même. La jeune fille a sursauté à ce contact inattendu, mais, se souvenant de la consigne d’être imperturbable, elle a poursuivi sa prière. Ses lèvres tremblaient dans la récitation d’un Notre-Père. J’éprouvais une terrible envie d’abaisser le cache-sexe ainsi que ma braguette afin de l’enfoncer dans le fion que je devinais splendide. Il devait certainement en être d emême pour Pierre. Cependant, ce n’était pas encore le moment. Il n’était pas question de contraindre Blandine à une relation sexuelle. Il fallait au contraire la conduire à retirer elle-même sa culotte, dans un effort magnifique : une victoire sur sa pudeur, voilà ce que nous recherchions, par la persuasion, la manipulation, l’emprise mentale, mais nullement la contrainte physique, ce qui aurait constitué une barbarie abjecte. Tel était notre défi à tous les trois, dans cette église, en pleine nuit. Et désormais, dans tous les temps,pauvres et grands de l’universVous béniront d’être la Mèreen qui le Verbe s’est fait chair.La chair, oui la chair tendre et frémissante d’une jeune fille pure, ignorante de toute sexualité à l’exception de l’auto-érotisme ! Tous trois devenions fous devant cette personne si belle que l’étreindre devenait l’aboutissement de trois vies de dépravés. Il nous fallait demeurer patients afin de mener notre projet jusqu’à son aboutissement. Blandine s’est relevée. Après ce temps de prière, elle semblait dans un état second. Sa volonté s’était raffermie : elle voulait être absoute, coute que coute. Notre affaire se présentait donc plutôt bien. Debout dans le cœur de l’église, elle s’est tournée vers l’assemblée, a levé les bras en signe d’invocation à la transcendance, puis a retiré sa culotte que Karine a aussitôt récupérée. Prise de guerre ! Et première victoire. La belle a encore dû retirer son tampon, car le prêtre a exigé, pour que l’absolution ait lieu, une nudité vraiment totale. Elle n’avait gardé que sa médaille de baptême, car Pierre lui avait recommandé de la porter. Le bijou a oscillé autour de son cou au moment où la culotte franchissait une cheville après l’autre. Le cylindre de coton était très imbibé, car elle avait des règles très abondantes. Un filet de sang menstruel a coulé le long de la cuisse. Les faux fidèles ont murmuré des « oh » d’étonnement, la même interjection que le jour où le crucifix avait basculé au sol pendant la messe, saboté par mes soins, alors que j’enregistrais le son. Blandine rougissait comme une tomate aux beaux jours. Je crois qu’elle aurait voulu s’enfoncer sous la terre. Elle respirait très fort. Mais elle ne pleurait plus. Elle n’avait plus de larmes. Sa situation était au-delà de tout ce que son esprit candide pouvait imaginer comme obscénité. Comme elle titubait, sonnée comme un boxeur vaincu sur le ring, de nouveau, je lui ai offert un café pour éviter qu’elle s’évanouisse. Puis j’ai récupéré le tampon, que j’ai gardé comme un trésor, un trésor d’obsédé sexuel de la dernière espèce. Le pubis de la jeune fille était muni d’un buisson brun magnifique, fin et duveteux au-dessus de la vulve, alors que les grandes lèvres étaient pratiquement imberbes. Ce corps était au-delà de nos espérances les plus folles. Pierre a recueilli quelques gouttes de sang menstruel dans le saint calice de l’eucharistie, les a mélangés à du vin de messe, et en a fait boire une gorgée à Blandine. Pas plus : il n’était pas question de l’enivrer alors qu’elle n’avait encore jamais bu d’alcool. Puis nous avons partagé ce qu’il restait. Les règles d’une vierge ont des pouvoirs surnaturels. Nous nous sentions déjà devenir immortels. Blandine se trémoussait sur une jambe, puis l’autre. Car ce breuvage, ajouté aux tasses de café, lui a donné une furieuse envie de faire pipi. Elle a demandé à se rendre aux toilettes. Pas question, lui a dit Pierre : qu’elle se soulage sur place. Cela lui était expressément permis. La fille perdait tout repère sur ce qui était autorisé ou non : c’était le but que nous recherchions. Elle a ouvert les vannes, sans même s’accroupir, et le flux urinaire s’est écoulé le long de ses jambes. En vraie maîtresse de cérémonie, Karine nous a ordonné, à Pierre et moi, de boire les liquides qui coulaient sur les pieds. Nous avons obtempéré, à genoux devant la belle. Les fluides féminins étaient délicieux. Blandine ne s’étonnait plus de rien, comme anesthésiée par sa prière. Chatouilleuse, elle riait alors que deux langues suçotaient ses petits petons blancs. bahis firmaları À ce moment-là, elle se trouvait si vulnérable que nous aurions pu la dépuceler à ce moment-là, sur l’autel, sans rencontrer d’opposition. Mais cela serait revenu à brader notre victoire. Il fallait lui faire connaître ce qui allait survenir : l’acte sexuel dans toute son a****lité. Effacer toute l’imagerie romantique de son cerveau. Et pour cela, quoi de mieux que la pornographie ? Conformément à ce qui était prévu, j’ai donc substitué le bandeau qui recouvrait ses yeux par des lunettes de réalité virtuelle, et allongée nue sur l’autel, Blandine a été invitée à visionner, pendant une heure environ, toutes sortes de scènes de sexe cru, dans toutes les positions et avec des gros plans, hétéro, gay et lesbiennes, sans rien lui épargner afin qu’elle sache ce qui lui attendait lorsqu’elle allait être à son tour pénétrée. D’abord effrayée, elle a fini par trouver ce spectacle excitant, surtout lors des scènes saphiques.Pendant ce temps, Pierre a prononcé la prière eucharistique et nous avons tous communié, y compris Blandine qui avait gardé son équipement à images pornographiques. La chorale a repris le chant à Marie : Dans son royaume de lumièreoù Dieu vous place auprès de lui,Vous êtes reine et vous brillezcomme l’aurore après la nuit.Effectivement, l’aurore arrivait. Rien ne pressait, hormis nos pulsions qui nous poussaient à nous jeter sur cette fille à la beauté hors du commun. Mais nous nous sommes retenus. Il a fallu nous séparer, en promettant de nous revoir la nuit suivante, après quelques heures de sommeil vaseux, des rêves agités par l’excitation. Karine et moi nous sommes même retenus de faire l’amour. Nous étions fous de désir. Puis, une fois que la jeune fille s’était éloignée, nous avons pris sa mère à part et Karine lui a donné son argent en espèces, comme convenu, avec la promesse d’obtenir la même somme pour une séance supplémentaire. Léa n’avait jamais été aussi riche. Grâce à ces billets, nous la tenions à notre merci. Pierre lui a ordonné de se mettre à genoux et de lui prodiguer une fellation, ce qui était facile, car il était nu sous son aube qu’il n’avait qu’à relever. Il a attrapé la chevelure à pleine mains et pratiqué l’irrumation, en fourrant son énorme phallus entièrement dans la bouche. Léa en a éprouvé des nausées, mais elle a sucé courageusement, avant d’avaler la semence en totalité, aspirant ce qui restait dans le conduit jusqu’à l’ultime goutte. Elle a retrouvé ses réflexes d’ancienne prostituée, lorsqu’à vingt ans, elle se postait en tenue légère à proximité du grand séminaire afin d’en corrompre les étudiants. Karine m’a interdit de l’imiter : elle voulait que j’économise mon sperme. Par contre, elle a reçu de la part de Léa un cunni debout, la robe relevée – elle ne portait pas de culotte. Karine lui maintenait la tête, aussi. Puis Pierre, qui bandait encore, a sodomisé Léa, qui s’était couchée sur la pierre froide. Léa était analement vierge. Sa rosette était si bien serrée que Pierre a dû pousser fort pour y faire entrer son membre à la taille hors norme. Il soufflait comme un taureau furieux et il son visage était rendu tout rouge par l’effort. Karine et moi assistions à ce spectacle très excitant. Léa a beaucoup souffert, mais elle a serré les dents sans se plaindre, pour que sa fille, qui attendait à l’extérieur de l’église, ne se rende compte de rien. Cette douleur a inspiré Karine qui s’est masturbée et a joui d’un orgasme sadique, au moment où Pierre a répandu son foutre gras qui débordait du cul. Tout cela n’avait duré qu’un quart d’heure tout au plus, tandis que la ville commençait à s’éveiller. Il fallait nous séparer rapidement avant ne nous faire accidentellement repérer. Karine a dit à Léa : — Tu verras, je corromprai ta fille, je ferai d’elle une dépravée, de celles qui supplient pour qu’on lui défonce la rondelle, qui pleurent pour qu’on leur plante une bite jusqu’au fond de la gorge, et qui jouissent jusqu’à crever d’extase lorsqu’elles sont exaucées. — J’ai besoin de ton argent. Mais le diable t’emportera. — Il m’a déjà emportée. Léa a esquissé un mouvement de recul. Les yeux de Karine reflétaient la lumière des bougies rouges. À ce moment-là, ma femme ressemblait vraiment à un succube. Il est possible qu’elle le fût vraiment. Ce n’était pas la première fois que j’éprouvais cette impression. Nous nous sommes revus plusieurs nuits d’affilée. Nous ne dormions presque pas, car l’excitation nous tenait éveillés tout le jour. Blandine, que nous croisions dans la rue lorsqu’elle rentrait du lycée, semblait ne pas en souffrir, toujours fraîche et souriante, propre sur elle, le regard chaste malgré nos orgies nocturnes. Jour 2À minuit, Blandine et Léa étaient de nouveau présentes. Blandine avait déjà les yeux bandés, pour la même mascarade que la veille, ce qui avait pour inconvénient de nous priver de la lumière de son regard. Elle priait, toute tremblante. Elle se préparait à recevoir le baptême de chair. À présent, elle avait vu l’acte sexuel. Elle avait peur, et cette peur se sentait lorsque je me tenais près d’elle, une odeur âcre et sucrée en même temps. Karine s’en délectait également. Pourtant, elle s’est dévêtue sans difficultés excessives. Pierre lui avait confié, juste avant que nous séparions, la veille : — Tu es d’une beauté diabolique. Et tu dois être punie surtout pour cela. Autrement, tu vas corrompre les hommes. Et peut-être aussi les femmes. — Jésus disait, Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux, a répondu Blandine qui connaissait par cœur de vastes passages des Évangiles. Je suis prête. Elle était visiblement troublée par ce compliment en forme de reproche, et n’avait rien répondu. Auparavant, elle n’avait même pas conscience que son charme hors du commun pouvait dévaster n’importe quel cœur, à tout moment. Ensuite, après un long silence, elle prononcé ces mots : Blandine a dû se dévêtir complètement, avec peut-être un peu moins de difficultés que la veille, mais nous lui avons imposé de se masturber sur l’autel de l’église, toujours aveuglée d’un bandeau afin de lui faire croire qu’un public nombreux la regardait. — Pour être pardonnée, il faut que montres publiquement ton péché, ma douce enfant, a dit Pierre pendant qu’elle se dénudait. Chacun doit constater par lui-même l’horreur du geste que pratiques sur toi-même, afin d’en être libérée. — Si telle est ma croix, je la porterai, aussi lourde soit-elle, s’est résignée Blandine en pleurant. — Écarte tes jambes et tourne bien ton sexe vers l’assemblée, les fesses sur le rebord de la table, comme chez le gynécologue, a ordonné Karine. — Elle n’a jamais consulté de gynécologue, est intervenue Léa. Elle n’a pas voulu, car elle est excessivement pudique et n’a pas souhaité qu’un médecin la voie nue, pas même une femme. — Elle ne prend aucune contraception, s’est étonné Karine ? — Non, aucune, du moins à ma connaissance. — C’est quoi, la contraception, a demandé l’ingénue Blandine ? — Cela permet de faire… ce que ces gens vont sans doute bientôt te faire… sans concevoir un enfant, a dit Léa. — Tant pis, a dit Karine. Attention cependant à ne pas provoquer le scandale. Même si je ne pratique plus, j’ai une formation de médecin : je lui prescrirai la pilule du lendemain. — Ouvre bien tes cuisses, a recommandé Pierre, et glisse tes doigts là où tu as commis ta faute. Laisse-toi envahir par le plaisir. Blandine a obéi. Mieux : elle y a mis toute l’application d’une élève docile, tant et si bien que la volupté est montée en elle, non pas inhibée par sa timidité, mais démultipliée par le fait de se croire observée par une foule de fidèles. Soumise dans sa pudeur bafouée, elle tremblait et rosissait de honte, mais elle s’est livrée totalement à cette folie, la bouche ouverte et cambrée, tous ses muscles tendus, sous l’effet de la boule de feu qui lui incendiait le ventre et les cuisses, la vulve au vagin encore fermé présentée dans tous ses détails à nos regards gourmands, sous la lumière sanglante des bougies. Dans un premier temps, nous nous sommes abstenus de la toucher, mais nous étions si près qu’elle devait sentir nos souffles sur sa peau. Elle frissonnait et transpirait beaucoup, comme atteinte d’une fièvre inexorable qui la dévorait. Toutes les fragrances d’une jouvencelle s’exhalaient en se mêlant aux parfums de l’encens, dans un cocktail érotico-religieux à donner le vertige. Parfois une larme s’échappait de sous son bandeau et roulait sur sa joue rosée. Elle est montée, puis descendue, ainsi de suite plusieurs fois, avant de l’envoler dans une extase incroyable, tout en ne se stimulant qu’à l’aide de ses seuls doigts ! Elle hurlait. Pierre l’encourageait à ne pas s’arrêter tout en extériorisant ses sensations, afin d’obliger le péché à sortir de son corps en s’exprimant dans toute sa puissance maléfique. Tandis qu’elle se convulsait sur l’autel, nous l’avons vue mouiller par jets successifs, comme une femme fontaine – sans aucune pénétration vaginale ! Sur ordre de Karine, j’ai lapé le nectar qui tombait sur le sol : un délice salé, encore mêlé de sang menstruel, quoique moins abondant que la veille. C’était un spectacle fantastique. Cependant, il était terriblement frustrant de ne pas encore avoir le droit de la toucher. Mais le spectacle qui ne faisait que commencer. Nous avons choisi de nous séparer sur cet orgasme, en nous donnant rendez-vous pour la nuit suivante. Jour 3De nouveau, nous avons demandé à Blandine de s’exhiber, complètement nue, devant un public imaginaire, tout en se caressant. L’exposition de sa nudité la faisait souffrir plus cruellement que si nous nous étions contentés de la flageller, ce que nous trouvions délectable, d’autant qu’elle acceptait cette épreuve avec un courage qui forçait l’admiration. Cette nuit-là, nous avons ajouté un perfectionnement au supplice : elle a dû s’allonger sur l’autel, les fesses sur le rebord, les cuisses écartées, bassin relevé : la petite rondelle anale se trouvait pleinement exposée. Cependant, la nudité ne suffisait plus : il fallait exposer ce corps jusque dans ses détails les plus intimes, et pour cela, Karine a utilisé un speculum afin d’ouvrir l’orifice le plus largement possible, jusqu’à en faire saigner la rosette afin de mieux montrer l’intérieur. L’outil sont elle se servait n’était pas un gadget en plastique bon marché que les sex-shops vendent au rayon SM, mais un véritable instrument médical acheté à une gynécologue qui nous en a montré l’usage au cours d’une consultation tout-à-fait spéciale, tout en acier chromé ; le métal reflétait tous les feux de nos bougies. L’engin était certes bien lubrifié, mais les languettes s’enfonçaient profondément dans le rectum, révélant à la lumière un intérieur qui ne n’avait jamais été exposé. Encore heureux pour la pauvre Blandine qu’elle s’était administré un lavement juste avant de venir, à notre demande. Pierre lui tripotait l’entrée du gouffre anal avec ses doigts, profitant que l’endroit était facilement accessible. — Oh, ce trou, s’est exclamé Pierre ! C’est ouverture de l’enfer, le gouffre de la pècheresse ! — J’ai mal, a dit Blandine en grimaçant. — C’est bien, Blandine ! Offre ta souffrance à Dieu ! Rien ne Lui plaît mieux que la souffrance humaine ! Renonceras-tu à cette voie, aussi étroite que l’est ton jeune cul, vers la rédemption et la sainteté ? — Certainement pas ! Je souffrirai donc pour Lui, et mettrai toute ma joie dans cette sainte douleur. Cependant, en même temps, je ressens une étrange volupté, juste à l’endroit par lequel je suis sensée endurer mon martyre, comme une félicité bizarre dans cet écartèlement que vous m’infligez. Je me sens coupable d’un tel bonheur charnel ! Est-ce le Diable qui me l’inspire ? — Non, ma fille, non ! Tout ce que je t’inflige est pour ton bien, pour le salut de ton âme, et tu dois tout accepter, y compris ce qui te semble le plus bizarre. — Alors je crois que je vais bientôt atteindre le sommet… elle se mordait les lèvres… là où je n’ai pas le droit d’aller, et où je suis allée quand même, mais par le petit bouton du devant, et là… que me faites-vous ? J’ignorais que cet endroit honteux de mon corps pouvait m’entraîner vers de telles voluptés ! Le plaisir est si fort, je n’y peux résister ! — Ne résiste pas, Blandine ! Si tu atteins l’orgasme sous ma supervision, c’est la volonté de Dieu ! Regardez, chez fidèles, comme Notre Seigneur est miséricordieux en l’emmenant jusqu’aux sommets de sa joie divine ! — Je crois que j’aurais préféré le supplice de la croix, a avoué Blandine en se tortillant sous l’effet de la jouissance anale, plutôt qu’entrer dans une telle béatitude sous le regard de tant de gens. Mais que cet avilissement soit ma croix, puisque le Tout-Puissant en a décidé ainsi. — Veux-tu la douleur aussi, a proposé Karine ? — Oh oui, Madame, cent fois oui ! Pour hâter ma sanctification, il vous faut être impitoyable envers moi. — N’aie crainte, ma petite, je le serais… au-delà même de tes espérances ! — Courage, Blandine, a renchéri Pierre tout en tenant son énorme verge complètement bandée à pleine mains : n’oublie pas que Dieu te regarde et qu’Il te soutient de tout son amour. Karine a éclaté du rire mauvais que je lui connaissais bien. Puis elle a pris entre ses main le lourd cierge pascal, et a renversé de la cire brûlante sur les seins de Blandine qui a aussitôt crié de douleur, en secouant sa tête de gauche et de droite. Pendant ce temps, je pelotais la chatte de ma femme, en glissant une main sous ses vêtements. Ensuite, sans que cesse cette implacable pluie de liquide surchauffé sur l’épiderme de la pauvre Blandine, Pierre est passé derrière notre tortionnaire et l’a enculée d’un seul coup de reins. Face au masochisme catholique dans toute sa splendeur, Karine a joui d’un orgasme sadique. Elle ne pratique jamais si bien la torture érotique que lorsqu’on la pénètre. À midi, nous avons invité Blandine et sa mère au restaurant. Pierre était également présent. La jeune fille était vêtue d’une élégante robe noire, très sexy car assez transparente, ce qui devait la changer des tenues trop sages qu’elle portait habituellement. Karine lui avait donné cette robe. Des hommes regardaient discrètement la demoiselle, éblouis par sa beauté. — Je dois tous vous remercier, a annoncé Blandine alors que nous trinquions au champagne. Grâce à vous, je me sens mieux, en paix avec moi-même. Les démons de la luxure ont cessé de me poursuivre. — Merci, Blandine, mais ton cheminement n’est pas terminé, a objecté Pierre. — Quelle que soit la dureté des épreuves, je le poursuivrai jusqu’à son terme. Assise en face de la jeune fille, Karine a retiré une chaussure et glisse son pied entre les cuisses de notre invitée, qui a tressailli sous ce geste inattendu. — C’est bien, Blandine : tu ne portes pas de culotte, comme je te l’ai ordonné. Écarte un peu plus les jambes, je te prie. Voilà, c’est bien. Tu aimes ce que je te fais ? — Allez-vous me conduire à… comment dit-on, déjà ? — L’orgasme. Tu es une personne très douée pour l’attendre, tu sais. Ton sexe est incroyablement sensible aux attouchements. J’aimerais être comme toi. — J’ai l’impression que tous les hommes autour de nous me regardent. Je ne pourrai pas rester impassible plus longtemps. — Il ne faudra bien, pourtant. Sinon, regarde ce qu’il pourrait bien t’arriver. Il faut dire que nous nous trouvions dans un restaurant libertin, où toutes les fantaisies sexuelles étaient permises. Le disc-jockey a mis la musique, tonitruante. Un couple est monté sur la scène. Nous les connaissions : Arnaud et Muriel, des habitués, la quarantaine. Puis Muriel s’est déshabillée, et Arnaud l’a attachée au plafond par les poignets. Tous les regards convergeaient vers eux. — C’est effroyable, s’est indignée Blandine ! Que va-t-il faire à cette pauvre femme ?— La fouetter, a répondu tranquillement Karine. Elle a dû faire quelque chose de mal, pour qu’il la punisse ainsi. Sans doute l’adultère. — Et on ne peut rien faire pour la sauver, comme Jésus l’a fait en son temps ? — Si, tu peux te proposer pour subir le châtiment à sa place. Je suis sûre qu’il acceptera. Blandine a hésité. Elle voyait les autres couples, autour des tables, s’offrir des douceurs génitales tout en ne perdant pas une miette du spectacle de flagellation qui allait commencer d’une manière imminente. Pendant ce temps, Karine continuait à la branler avec son pied, et la jeune fille, en phase de plateau, approchait de la jouissance dans la crainte que l’explosion orgasmique n’attire l’attention sur elle. Une fois l’acmé retombé, et Muriel fouettée longuement et sans faiblesse, Blandine a pleuré. Elle se sentait lâche. Hypersensible, elle s’en voulait de ne pas avoir le courage de souffrir à la place de l’inconnue dont elle ignorait bien-sûr que la soumission était sa passion partagée en couple et qu’Arnaud et Muriel venaient là chaque semaine. Karine exultait. Son plan fonctionnait exactement comme elle l’avait prévu. Elle savait que, grâce à ce sentiment de culpabilité, elle pourrait encore la manipuler afin d’abuser de ce corps dont elle était jalouse. Pierre a posé sa grande main poilue sur celle de la demoiselle. Les regards se sont croisés. Celui du prêtre était de feu. Jour 4Retour dans l’église. Une fois la belle Blandine dévêtue, Karine l’a attachée sur l’autel au moyen de sangles larges et confortables qui s’immobilisaient parfaitement. Puis elle a pris son gros vibromasseur, le fairy wand à brancher sur le courant du secteur, elle a l’a branlée sur le clitoris, sensation inconnue pour la jeune fille qui ignorait bien-sûr l’existence de ces jouets diaboliques. Comme prévu, les jouissances se sont succédées en rafales, et elles étaient encore plus intenses qu’à l’aide des seuls doigts. Blandine était à la limite de perdre connaissance. Karine l’a auscultée afin de vérifier que son cœur n’était pas sur le point de lâcher, puis l’a libérée, lui a rendu ses vêtements et l’a priée de rentrer chez elle en n’ôtant le bandeau qui l’aveuglait qu’une fois sortie de l’église. — Cette comédie a assez duré, je crois. Laissez ma fille tranquille, a supplié Léa. Vous voyez bien qu’elle est innocente !— Cela ne nous a pas échappé, en effet. Nous ne t’avons pas donné suffisamment d’argent, a répondu Karine en fouillant dans son sac ? — Qu’importe le fric ! — Vraiment ? Que dirait-tu de cinq mille euros, a dit Karine en lui tendant une grosse liasse de billets ? — Cinq… cinq mille ? Je dois faire quoi, pour cette somme ? Baiser de quelle manière ? — C’est simple, mais il ne s’agit pas de baiser, cette fois : tu te déshabilles, tu t’allonges sur l’autel, je vais t’attacher, et te torturer. Cela ne durera pas plus d’une heure, et je te promets de respecter ton intégrité physique : tu n’en garderas aucune séquelle. De plus, tu peux me demander d’arrêter à tout moment. Le mot de sécurité est « ostie ». Dans ce cas, je te donnerai quand même la moitié de cette somme, même si tu stoppes le supplice au bout de trente secondes. Léa a hésité. Elle avait peur, mais ces cinq mille euros allaient la mettre à l’abri du besoin pour un bon moment. — Quel genre de torture ? — L’électricité, a répondu Karine en lui montrant la génératrice et les électrodes. Mon père, qui était capitaine pendant la guerre d’Algérie, l’a énormément pratiquée sur les fellaghas, et aussi sur de jeunes musulmanes du bled qu’il trouvait jolies et qu’il faisait enfermer au secret afin de s’occuper d’elles en toute discrétion, malgré les hurlements qu’elles poussaient. Il aimait tellement ça qu’une fois libéré de l’armée, il ne pouvait plus s’en passer. Alors il assouvissait sa passion sur ma mère qui l’aimait tellement qu’elle a fini à son tour par aimer ça, puis sur moi, dès que j’ai atteint l’âge de dix-huit ans. Il m’a appris cet art délicat. Encore faut-il trouver des victimes qui consentent à cette pratique hors norme. Mon mari, bien-sûr : il est toujours partant. Mais je préfère torturer les femmes : question de sensibilité personnelle. Vois-tu, je suis bisexuelle et c’est une façon très particulière de baiser, atrocement douloureuse pour la soumise, certes, mais si excitante pour moi ! Pendant que ma femme racontait ses souvenirs de famille, Léa s’est déshabillée, façon d’accepter la proposition, puis s’est couchée sur le dos sur la surface froide de l’autel de l’horreur. Karine s’est farcie le vagin et l’anus avec des boules de Geisha vibrantes, ce qui lui permettait de jouir pendant qu’elle torturait. Elle ne parvenait que difficilement à l’orgasme dans des conditions normales de sexualité, car sa personnalité était sadique. Je l’adore comme cela. Elle a d’abord vérifié avec son stéthoscope qu’il n’y avait pas de risque, puis elle a branché tout un réseau de petites pinces crocodiles sur les tétons, les pieds, les mains, les grandes lèvres, les nymphes et autour du clitoris, après avoir badigeonné d’eau savonneuse pour un meilleur contact. Déjà la douleur naissait du pincement des zones sensibles, ce qui n’était rien comparativement à ce qui allait suivre. Tout en préparant sa soumise qui avait si peur qu’elle claquait des dents, Karine continuait à raconter : — La plupart des victimes de mon père ont sombré dans la folie après ce qu’il leur avait fait subir, et se sont suicidées. Enfin, sauf celles qui ont fait l’objet d’une « corvée de bois », bien-sûr. Malgré tout, certaines – très rares – ont aimé ce qu’elles ont subi : de véritables masochistes, des passionnées. Il a revu l’une d’elles après la guerre, et l’a aidée à obtenir un titre de séjour. Elle s’appelait Fatima, elle avait la cinquantaine et elle était très jolie. Le dimanche après-midi, elle venait à la maison, elle prenait le café, puis elle se déshabillait et se couchait sur la table de la cuisine, comme tu viens de le faire, et Papa la torturait pendant des heures. Il la branlait, aussi, avec un appareil de massage qu’on n’appelait pas encore sextoy, mais qui était plutôt efficace. Maman et moi participions quelquefois, mais la plupart du temps, nous nous contentions de regarder en nous caressant mutuellement le minou. Quand Fatima atteignait un orgasme, que ce soit celui du plaisir ou de la douleur, avec des volts plein la chatte, Maman le suçait, ou bien c’était moi. Cela nous excitait autant que lui. Un jour, il a eu une crise cardiaque pendant qu’il officiait, son membre dur dans ma bouche. J’étais étudiante en médecine et le massage cardiaque que j’ai tenté pour le sauver n’a pas suffi. Il est mort heureux, la bite levée. Nous avons libéré Fatima ; elle est partie et nous ne l’avons jamais revue. Ensuite, ma mère m’a dit que vivre sans mon père ne l’intéressait pas. Alors elle s’est allongée sur la table et je l’ai torturée à mort, comme elle me l’a demandé. C’est comme cela que j’ai perçu mon héritage qui me dispense de travailler et me permet de payer afin d’assouvir kaçak iddaa ma passion… voilà, les électrodes sont posées. Attention, je vais t’envoyer la gégène. C’est la première fois ? Tu vas voir : tu vas dérouiller comme jamais. Tu es prête ? Pierre et moi nous étions assis sur un banc de devant, afin d’être aux premières loges de spectacle obscène. Nous avons sorti nos membres virils ; mon ami s’astiquait comme un fou, l’aube relevée, en envoyant des giclettes de sperme à gauche et à droite, tandis je m’excitais tranquillement, afin d’économiser ma précieuse semence. Ma femme était plus désirable que jamais dans son rôle de bourreau. Nous la voyions se cambrer sous l’effet des orgasmes sadiques, pendant que Léa se débattait en enfer. Mais ce que nous ignorions, c’était que Blandine, au lieu de rentrer chez elle comme nous lui avions demandé, était restée dans l’église, cachée au fond, et qu’elle n’a pas perdu une miette de cette horrible scène… Je crois que les murs de cette église résonnent encore des hurlements de Léa. Cependant celle-ci s’est montrée courageuse, car elle n’a pas dit le mot de sécurité. Jour 5La nuit suivante, nous avons dépucelé Blandine sous les yeux de sa mère. Elle se tenait à genoux sur l’autel, les yeux toujours bandés, pour lui faire croire que trois cents personnes la regardaient. Le célébrant a prononcé ces phrases au micro : — Blandine, consens-tu à recevoir le baptême charnel ? — Je consens, a-t-elle répondu. — Rejette-tu ta pudeur ? Toute ta pudeur ? — Je la rejette. — Acceptes-tu la douleur de la pénétration par tous les orifices de ton corps, afin d’accéder au pardon de tes péchés et de mériter ton accès au paradis une fois que tes jours seront terminés ? — Je l’accepte. — Te soumets-tu, sans aucune réserve, aux sévices que nous allons t’infliger, notamment sexuels, dans le but d’atteindre la grâce et le droit de t’asseoir aux côtés du Christ ressuscité à l’issue de ta vie ? – Je m’y soumets, sans aucune limite. — Offres-tu à l’Église ton pucelage afin de rayonner de la blancheur des saints qui entonnent au ciel le chant de louange au Père créateur de toute chose ? — Je ne comprends pas ce que veut dire « pucelage », mais j’offre à l’Église tout ce que mon corps peut avoir à donner. — Tu ne vas pas tarder à comprendre. Détends-toi, et serre fort les dents si tu as mal. Tu peux aussi crier. Dis-toi bien que ce que tu vas vivre se trouve sur le chemin de la rédemption. Pierre a commencé, puis, en même temps, je l’ai enculée, après avoir lubrifié mon pénis. L’hymen a cédé sans difficulté, dans un léger craquement qui est le bruit le plus plaisant que je connaisse. Non seulement la jeune fille n’a pas souffert de cette double pénétration, mais en a éprouvé un plaisir extrême, sans aucune simulation, car nous sentions les contractions rythmiques de son périnée. Karine caressait les longs cheveux bruns de Blandine, puis elle a revêtu un gode-ceinture et nous sommes paris pour une triple pénétration, deux dans le vagin et une bite – la mienne – dans l’anus, puis une par devant et deux par derrière. L’assemblée fictive, pilotée par mon téléphone, a chanté juste au moment de la défloration : Alléluia ! Tu es saint, trois fois saint,Dieu tout puissant, éternel.Louange à l’agneau.Littéralement farcie de sperme, la jeune fille s’est allongée sur l’autel, encore toute étourdie. — Est-ce comme cela que je dois expirer, a-t-elle demandé ? Il me semble que je me trouve au paradis, alors que je devrais me trouver au purgatoire pour y subir mon châtiment. — Ne t’inquiète pas, ma fille, a dit Pierre. Tu vivras. Tout se passe pour le mieux. Je t’assure que Dieu est très content de ton comportement. — Ne faudrait-il pas que vous me tourmentiez d’une manière plus sévère, a insisté Blandine ? Vous aviez dit au cours du catéchisme que le Dieu tout puissant réclame notre souffrance avant de nous accueillir dans son paradis, en prenant comme exemple Lazare couvert d’ulcères, misérable, qui se voit priver de manger ce qui tombe de la table des puissants. La douleur n’est-elle pas rédemptrice ? — Elle l’est, a concédé Pierre. — Nous allons effectivement te tourmenter, est intervenue Karine. Mais pas exactement de la manière dont tu l’attends… Mais pas ce soir : tu as déjà eu ton compte d’émotions. Pour l’heure, allons dormir. Jour 6Pour Blandine, ce fut toute une nuit de prière, de pénitence et d’adoration. Nous lui a passé un collier d’esclave afin de l’enchaîner au pied de la croix. Cette chaîne était en or, et elle était suffisamment courte pour l’obliger à se tenir constamment à genoux. Il fallait aussi qu’elle ait le bassin relevé en permanence, afin de nous permettre de la fesser. Elle pourrait des « ah » de douleur à chaque claquement, que ce soit à coup de canne ou à mains nues. Les coups étaient savamment dosés, pas trop fort pour éviter de la blesser, mais en rythme régulier, de sorte que son postérieur n’a pas tardé à prendre une couleur violacée, magnifique à la lueur des bougies. Sa beauté se trouvait exacerbée par l’épreuve. Elle ne pleurait pas, ne protestait pas. Elle offrait sa douleur à Dieu, et Pierre l’encourageait à endurer encore et encore, afin de contenter cet être tout-puissant avide de la souffrance de ses créatures. Puis notre pénitente a été encouragée à s’allonger sur l’autel, toujours nue et les yeux bandés ; elle a obtempéré docilement. Karine a emprisonné ses chevilles dans un carcan, et s’est exclamée : — Oh, ces pieds ! Ce ne sont pas de petits pieds de fille, non, ce sont deux petits dieux devant lequel nous devons la plus fidèle adoration. Ils sont la perfection même : pas une verrue, ni un cor, ni une quelconque irrégularité dans leur divine courbure. Vite, mettons-nous à genoux devant eux. Nous avons fait cercle autour des pieds de Blandine qui ne comprenait pas ce soudain culte bizarre pour une partie de son corps. Elle était encore trop innocente pour concevoir notre fétichisme pervers. Tour à tour, nous bécotions les orteils avec dévotion. Karine a répandu dessus une grande bouteille de parfum très coûteux, en vidant tout le flacon. Une odeur fantastique, sensuelle et envoûtante, s’exhalait dans l’église, comme si les pierres s’étaient changées en un immense bouquet de roses. Tous les trois, nous recueillons du précieux liquide qui tombait sur le sol, pour en asperger encore les pieds de Blandine. — Ainsi a procédé Marie-Madeleine, agenouillée aux pieds de Jésus, peu de temps avant que commence sa Passion, a prétendu Pierre en déformant un peu un passage de l’Évangile. — Que faut-il faire pour rendre hommage à ces dieux, ai-je demandé ? — Les torturer, bien entendu, s’est exclamé Karine ! — Et comment allons-nous les torturer, a demandé Pierre ? — Par des chatouilles ! Le supplice chatouilleux a commencé. Il s’est essentiellement concentré sur les pieds, mais pas uniquement. Sous les bras, les côtés de l’abdomen aussi. Blandine se tortillait désespérément. Elle criait. Elle a même vidé sa vessie sans le faire exprès, ce qui l’a laissé honteuse de ne pas être capable de se maîtriser. Cela a duré une heure environ. La pauvre n’en pouvait plus. Lorsque nous l’avons libérée, elle rampait par terre, épuisée, en se vautrant dans le parfum qui nous enivrait tous. Elle a baisé du bout des lèvres les bottes de sa dominatrice. Celle-ci jubilait, triomphante sur la jeunesse de Blandine dont elle semblait jalouse. Cette scène nous a fortement excités, Pierre et moi, et nous nous sommes vidés de notre semence à la main, aidés de Karine qui nous chatouillait les bourses en même temps. Le foutre gluant et chaud s’est écrasé sur la peau blanche du dos de Blandine, et aussi sur les bottes de ma femme que la demoiselle a été priée de lécher afin d’en faire disparaître les traces de suc masculin. Jour 7— Viens, Léa, a ordonné KarineLéa s’est avancée, inquiète. Bien que son intégrité physique ait été préservée, des courbatures lui rappelaient les tourments qu’elle avait subis l’avant-veille. — Serais-tu prête à torturer ta fille comme tu l’as été ? — Jamais ! — Même pour vingt mille euros ? — Vingt… vingt mille, a dit Léa éberluée ! Karine a sorti les liasses de son sac à main. — Elle a raison : le sacrement du pardon est plus efficace lorsque la mère l’inflige à son enfant, a dit Pierre. — Vous voulez que je torture ma propre fille ! C’est fou ! Mais tout cet argent ! Blandine s’est mise à genoux et a supplié sa mère. — Maman, c’est important pour moi d’être pardonnée de mon péché de mas… comment dit-on, déjà ? — De masturbation, ai-je complété. — S’il te plait, Maman, accepte cette proposition ! Qu’importe l’argent : c’est Dieu qui compte en premier, et je veux aller au paradis et non pas en enfer. D’ailleurs, je suis jeune et forte, et je peux tout subir, y compris le pire. — Ma pauvre Blandine, si tu savais ce à quoi tu es en train de t’engager. Il n’y a pas de mot : c’est épouvantable ! Karine est passé derrière Léa et lui a soufflé à l’oreille : — Allons, ma belle, je suis sûre que tu prendras beaucoup de plaisir à t’occuper de ta fille, comme j’en ai eu avec toi… ce fut un moment délicieux, tu sais. Oh, comme tu criais bien ! Et tu verras : je saurai te stimuler pendant l’action, et tu jouiras comme jamais. Qu’en penses-tu ? Te laisseras-tu tenter, ou dois-je… brûler ces billets ? Je ne bluffe pas, tu sais. Elle était prête à consumer les vingt mille euros à la flamme du cierge pascal. Déjà, un billet de cinquante était parti en fumée. On aurait dit que les yeux sortaient de la tête de Léa. Quand on parle de blasphème, dans une société où l’argent tient lieu de divinité suprême, il n’en est pas de pire. Léa a fait un « oui » timide de la tête, incapable de prononcer les mots qui annonçaient son acceptation à enfreindre le tabou le plus puissant : torturer son propre enfant ! Blandice s’est couchée sur l’autel, et laissée attacher, non seulement sans opposer la moindre résistance, mais avec beaucoup de joie. Nous lui avons retiré son bandeau, ce qui a mis fin à la mascarade du public imaginaire, car nous nous doutions que cette personne intelligente n’y croyait plus. Le spectacle du croisement des regards de la mère et de la fille au moment où les pires sévices allaient être commis était bien plus intéressant, de même que les beaux yeux clairs de la demoiselle entravée sur la table sacrée.La jeune fille a pu constater que Karine était étrangement vêtue : une combinaison de plastique rouge vif qui la recouvrait des genoux jusqu’au cou, des gants noirs et de longues bottes de cuir de la même couleur. Pour ma part, j’étais revêtu d’un costume strict et Pierre, classiquement, d’une aube avec l’étole rouge de la Pentecôte. À la demande de Blandine, Pierre a prononcé l’eucharistie, béni le pain et le vin, et nous avons tous communié avant que commencent les tourments. Elle pensait qu’elle allait mourir sous la torture et a demandé au célébrant si, dans cette hypothèse, elle irait directement au paradis, en sachant qu’elle venait de consommer le corps du Christ. — Bien-sûr, mon enfant, a dit le prêtre. Maintenant que nous t’avons dépucelée, tu es pardonnée de l’ensemble de tes péchés. Mieux : à présent, tu peux t’adonner au plaisir solitaire aussi souvent que tu le veux, sans conséquence pour ton âme. Mais à condition que ce soit dans une église, ou bien en présence d’un prêtre qui aura le droit de prendre ton joli corps. Karine lui a jeté un regard noir : par ces paroles imprudentes, il risquait de faire échouer toute l’affaire en supprimant une motivation pour l’obéissance de Blandine. Si Pierre aimait baiser, l’idée de faire souffrir l’innocente victime le dérangeait, en tout cas ne l’excitait pas particulièrement. — Mais tu ne mourras pas, Blandine, a dit Karine tout en l’auscultant. Pas avec un cœur de dix-huit ans. Je suis même sûre que tu aimeras ça. Tu es toujours partante ? — Plus que jamais ! Je veux devenir une sainte martyre, a-t-elle répondu pour le soulagement de Karine. — Si tu ne supportes plus le supplice, tu peux dire le mot de sécurité, et ta maman arrêtera de te faire mal. Ce mot est… — Ostie, je sais. Nous avons reculé de surprise. Ainsi donc, elle avait tout vue et elle savait. Avec cette fille, il fallait s’attendre à tout. — Alors, à toi de jouer, Léa, a dit Karine qui venait de se reprendre. Montre-nous tes talents de tortionnaire. Et n’oublie pas que si tu épargnes ta fille, je brûle les billets les uns après les autres, jusqu’à ce qu’il ne te reste plus rien. Seule elle-même a le droit de tout arrêter, pas toi. Motivée par le gain et rassurée par la complaisance de sa fille, Léa a joué le jeu, jusqu’au vertige, jusqu’à la folie furieuse. Sous l’effet de l’électricité qui parcourait ses organes intimes, Blandine hurlait à plein poumons, à faire trembler les vitraux, à faire basculer le grand crucifix, étrangement, alors que nous le croyions solidement arrimé. Puis Léa a pénétré sa fille à l’aide d’un gode-ceinture dont l’extrémité métallique était reliée au générateur de tension, ce qui envoyait les volts jusqu’au fond du vagin fraichement ouvert. Cependant, le dessous de la ceinture de cet engin infernal vibrait avec une intensité proportionnelle au courant envoyé, ce qui impliquait que l’orgasme récompensait d’autant mieux la tortionnaire que celle-ci se montrait cruelle. De plus, le vagin et l’anus de Léa étaient remplis d’œufs vibrants dont Karine maniait la télécommande de manière à encourager la mère à pousser les sévices toujours plus loin, en dépit de l’instinct maternel. Karine voulait que Léa devienne sadique comme elle. Elle était en mesure de parvenir à ses sinistres fins. Comme si ces tourments ne suffisaient pas, Karine a imaginé de nouveaux sévices extrêmes que Léa a été invitée à mettre en œuvre sur sa fille. Notamment, une fine tige métallique à insérer dans l’urètre avant d’y brancher le courant, des aiguilles électrifiées qui traversaient le clitoris, et autres tourments extrêmes qui auraient facilement pu entraîner la mort sans un dosage précis du voltage : Karine y veillait. Blandine résistait à la tentation de tout arrêter ; sa volonté était incroyable. Mais celle qui souffrait le plus était Léa, horrifiée par ce qu’elle faisait sans même y être obligée, moins par appât du gain que parce que l’obéissance à l’autorité était chevillée en elle et que son cerveau reptilien aimait, malgré elle, ce moment de pure infâmie. Cette expérience nous a prouvé une fois de plus que n’importe qui peut devenir un bourreau et commettre le pire, pour peu que les circonstances d’y prête et qu’on lui parle avec autorité, afin de faire taire sa conscience. Nous étions en train de nous amuser, mais il en va de même dans tous les régimes totalitaires du monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Une fois l’heure achevée, Léa a été autorisée à ranger les électrodes. Ses mains tremblaient. Jamais elle n’avait autant joui, au prix d’actions qui la couvraient de honte. — C’est déjà fini, a demandé, haletante, Blandine dont tout la surface de la peau luisait sous l’effet de la sueur ? — Ce n’est pas suffisant pour toi, s’est étonnée Karine ? — Je vous en supplie, punissez-moi encore ! Je sens que je ne suis pas encore libérée de mon péché. Il me faut expier encore plus cruellement que ce que vous m’avez fait subir jusqu’ici. — Vraiment ? Tu n’es pas fatiguée après tout ce que tu as déjà subi ? — Non ! S’il vous plaît… — Pourquoi pas… alors, attends-toi au pire ! La folie a continué, cette fois directement opérée par Karine. Celle-ci disposait, je le savais, d’un moyen très spécial qui nous a permis d’aller jusqu’à la limite de la résistance de Blandine. Ce moyen s’appelait Lilith : une énorme mygale femelle que nous avions achetée directement dans une ville en bordure de la forêt amazonienne. L’a****l a été libéré directement de son bocal sur le ventre de Blandine attachée sur le dos. La jeune fille a hurlé de terreur, puis immédiatement prononcé le mot de sécurité, et Lilith a été obligée de retourner dans sa prison de verre. Tel était le point faible de notre jeune pénitente. Karine a regretté que la rencontre entre la belle et la bête fût à ce point écourtée. Elle a offert à Lilith une promenade sur son bras, sans craindre la morsure des crochets venimeux. Même à distance, Blandine ne pouvait supporter la vision des arachnides poilues qui, instinctivement, lui inspiraient un frisson de dégoût. À l’aurore, lorsque nous avions tout rangé, Blandine a demandé à Pierre : — Alors, c’est vrai ? Je suis pardonnée de tous mes péchés ? — Presque. La dernière condition est que tu nous avoue quel est ton fantasme le plus secret, lorsque tu t’adonnes au plaisir solitaire. — Être crucifiée comme Jésus l’a été… mais mourir plus lentement… plusieurs jours de rang, plusieurs nuits… et sans pagne devant la foule venue assister à mon exécution ! À cet instant, j’ai constaté que les yeux de Karine se sont allumés comme de brasiers. Oui, nous l’avons fait !Jour 8Dès le début de la soirée, lorsque nous nous sommes rejoints dans l’église, Pierre nous avait dit qu’il ne se sentait pas très bien. Il souffrait d’une forte douleur dans sa poitrine qui lui irradiait jusque dans son bras gauche. Karine, alarmée à la description de ces symptômes, lui a recommandé d’aller aux urgences au plus vite., mais il a refusé, car cela l’aurait privé d’une nouvelle nuit avec Blandine. Ses yeux brillaient lorsqu’il évoquait devant nous les charmes cette fille dont il était manifestement très amoureux, et parlait de défroquer afin de l’épouser, malgré la grande différence d’âge. Il se sentait coupable de l’avoir manipulée, et pensait que c’était sur lui que tombait la punition divine. Karine a haussé les épaules. — Allons, allons, Pierre, tu sais bien que Dieu n’existe pas, a-t-elle dit. Il est par contre une invention très pratique pour amener les gens à faire tout ce qu’on désire, à condition de leur parler judicieusement. Toi-même, tu ne t’en es jamais privé, comme la plupart de tes confrères, de sorte que grâce à la religion, la partie de ton corps qui se trouve entre tes jambes n’a jamais chômé. — Je sais. J’assume. Il grimaçait de douleur, mais il se masturbait tout en parlant. En notre compagnie, il savait qu’il pouvait tout se permettre. — Maintenant que je suis au bout du rouleau, a-t-il repris, il est temps de vérifier de l’autre côté si toutes les conneries que j’ai racontées durant toute ma vie sont vraies. En attendant, pour cette nuit, j’aimerais que vous me la laissiez pour moi seul. — Comme tu voudras. Blandine est arrivée, sans sa mère ce soir-là. Elle avait changé la façon de se vêtir, moins stricte, plus courte. Pierre l’a prise dans ses bras, tendrement. Elle a tout de suite compris qu’il allait mal et a été très douce avec lui. Elle l’a déshabillé, puis elle s’est elle-même dévêtue et ils ont fait l’amour sur l’autel, à la lueur des bougies comme les jours précédents, lui couché sur le dos et elle le chevauchant dans la position d’Andromaque. Pierre s’est déchaîné ; il a jeté ses ultimes forces dans cette étreinte, en baisant comme un désespéré. Ses derniers mots ont été : — Je te demande pardon, Blandine, pour tout ce que nous t’avons fait subir. — Pardon, mais pourquoi, a-t-elle répondu avec un sourire que je ne lui connaissais pas. Grâce à vous, mon Père, je suis pardonnée de mes péchés d’onanisme. Cela n’a pas de prix ! — Alors, si tu ne m’en veux pas, je meurs en paix. Elle s’est penchée vers sa bouche et il lui a murmuré des paroles que je n’ai pas pu entendre. Ensuite, elle a fait « oui » de la tête et lui a souri. Au moment où il a éjaculé une dernière fois, il s’est soudain détendu, et il n’a plus bougé, les yeux toujours ouverts. Même mort, il bandait toujours. Blandine s’est longtemps excitée sur le cadavre, balançant ses hanches à gauche et à droite, en avant et en arrière, se retirant presque pour s’enfoncer le vit jusqu’au plus profond de son ventre. Elle jouissait, respirait profondément, et y revenait encore, infatigable, en alternant l’anal avec le vaginal, et à chaque fois qu’elle se déculait, cela produisait un plop ! qu’elle trouvait amusant et qui la faisait rire. Moi, je n’avais pas le cœur à m’amuser. Lorsqu’elle s’est enfin dégagée, son vagin et son anus grand ouvert se sont vidés d’une quantité incroyable de foutre : je n’imaginais même pas qu’un seul homme fût capable d’en produire autant. L’ultime baise de Pierre. — Si tu aimes baiser des cadavres, a proposé Karine, je peux t’emmener à la morgue où je connais des amis qui pourront t’ouvrir des tiroirs. — Pourquoi pas, a répondu Blandine ? On y va maintenant ? — Il faut d’abord que je passe quelques coups de fil pour m’assurer que la voie est libre. Nous nous sommes rendus à l’hôpital et elles l’on fait ; j’ai assisté à tout. La continuation de cette nuit a été une folie furieuse. Jour 10Deux jours après, vêtus de noir, nous assistions aux obsèques de Pierre. Léa et Blandine était présentes. Le bruit a couru que le thanatopracteur avait été obligé de couper le phallus toujours levé afin d’éviter le scandale d’une virilité trop visible, impossible à dissimuler dans le pantalon. En fait, c’était exact. Karine est même parvenue à récupérer l’organe emballé dans un mouchoir. Elle l’a montré à Blandine, qui a trouvé cela très intéressant. Ensemble, après la cérémonie et juste avant l’enterrement, elles sont allées ensemble aux toilettes afin de se branler avec ce morceau de viande froide. Je n’avais pas voulu les accompagner, car cela me donnait la nausée. Je suis allé uriner pendant ce temps, dans le box voisin, et j’entendais des bruits voluptueux de succion et de baisers de l’autre côté de la cloison ; elles riaient aussi beaucoup, et je ne voyais vraiment pas ce qu’il y avait de drôle à faire son deuil d’un ami qui venait de trépasser sous nos yeux. Lorsqu’elles sont sorties, je leur ai signifié que je trouvais peu charitable, pour ne pas dire dégueulasse, d’abuser ainsi de la dépouille de mon copain défunt, ce à quoi Blandine a répondu qu’il s’agissait de la dernière volonté de Pierre, et qu’il en a en même temps exprimé une autre : il voulait de Karine aille « se gouiner » avec elle (pardonnez-moi, amies lesbiennes, pour ce verbe outrancier ; peut-être a-t-elle dit « faire la goudou » comme Léa Seydoux dans La vie d’Adèle : la mémoire me fait défaut à présent). Bref, il a demandé à Blandine d’aller s’étreindre à la manière saphique sur sa tombe, la première nuit suivant son inhumation, et ce, en ma présence. Bien-sûr, il n’était pas question de trahir notre ami. La nuit suivante, Karine et Blandine se sont dévêtues au clair de lune afin de s’enlacer sur la pierre tombale toute neuve. Certes, le marbre était froid, mais elles avaient le corps brûlant. Non loin de là, un autre couple, celui-là hétérosexuel, s’adonnait aussi aux luxures macabres. Le garçon m’a demandé une capote, et comme j’en gardais toujours sur moi en cas d’heureuse rencontre, je lui en ai donné une. Je me suis assis sur le rebord d’une kaçak bahis tombe et je regardais ce double spectacle magnifiquement érotique. Les deux femmes se positionnaient de manière à ce que je puisse bien voir chaque détail de leur étreinte, seins contre seins, chatte contre chatte, tout en douceur, en sensualité. Je n’avais pas vu Pierre arriver ; il s’est assis à côté de moi, et comme à son habitude, il s’est roulé une cigarette de tabac brun. Je n’ai même pas eu peur. Il a toujours fait partie de ma vie. Il était vêtu d’une aube blanche, avec l’étole verte des dimanches ordinaires. — Elle sont belles, hein, a-t-il simplement dit ? — Adorables. — C’est dommage que je ne puisse plus de branler, parce que le spectacle est joli. — Pourquoi tu ne peux pas ? Parce que tu es mort ? — Non, parce que je n’ai plus de bite, a-t-il regretté en soulevant le tissu sous lequel il était nu, afin de me montrer la mutilation qui le privait de son membre viril. Bien-sûr ! Le pénis coupé se trouvait dans le sac de ma femme. Je suis allé le chercher. Il se l’est vissé sous le pubis, et aussitôt, il a bandé comme avant. On s’est masturbés ensemble, inspirés par nos deux déesses du sexe lesbien. — Merci ! T’es un frère. — Il fait bon, dans le pandémonium ? — Y’a pas d’enfer, tout ça, c’est des bobards, je te l’ai déjà dit de mon vivant. Dans l’au-delà, tout mal est effacé, et pourtant certains et certaines ont des choses à se faire pardonner, a-t-il dit en fixant Karine. Bah, qu’importe, la page est tournée. Par contre, j’ai pu caresser la Vierge Marie, Jeanne d’Arc, Olympe de Gouges et même Messaline. C’était bien, mais avec un zguègue, cela aurait encore mieux. Je ne vais d’ailleurs pas m’attarder. J’ai rendez-vous tout-à-l ’heure avec Mata Hari. Je finis ma clope et ma branlette, et je retourne sous terre. Heureux de t‘avoir revu. — Moi aussi. Salut, Pierre, et à un de ces jours dans l’autre monde. Quand l’ai refermé ma braguette, Karine m’a demandé : — Tu parlais avec qui ? — Avec Pierre. Elles ont éclaté d’un même rire. Jour 22C’était le Jeudi Saint ; nous avons embarqué à bord de notre jet privé, direction : les Philippines, où nous avions prévu d’assister, comme chaque année, à une crucifixion rituelle. Il s’agissait une coutume de ce pays chrétien où les fidèles se laissaient crucifier avec de vrais clous sous les regards admiratifs de leurs coreligionnaires, le jour du Vendredi Saint. Pendant le voyage qui durait vingt heures, nous avons raconté en détail à Blandine, qui, curieuse comme une chatte, avait accepté de nous accompagner, comment les croyants de ce pays asiatique se faisaient transpercer les pieds et les mains avec des clous. Blandine était horrifiée, mais en même temps, nous savions que cette pratique l’excitait extrêmement. De plus, nous lui avions confié qu’une surprise l’attendait. Dans les canapés profonds de notre avion, elle ne tenait plus en place. Nous sommes restés nus durant tout le trajet, nous adonnant à de lubriques parties à trois que nous n’interrompions que pour nous nourrir de caviar et de homard, nous abreuver de champagne et pour dormir un peu (très peu). Une fois sur place, la surprise consistait au fait qu’au lieu d’assister passivement aux crucifixions rituelles, nous avons été autorisés à y participer, en maniant nous-même le marteau afin d’enfoncer les clous dans les extrémités des membres des fidèles. Ces clous étaient stérilisés en les trempant dans de l’alcool, mais ils étaient assez gros. Celles et ceux qui, par pure dévotion, se laissaient volontairement transpercer hurlaient de douleur. Ils avaient tous formulé des prières et attendaient de Dieu qu’Il les exauce en échange de l’offrande de leurs horribles souffrances physiques. Depuis plusieurs années, nous financions la construction d’une nouvelle église pour la paroisse dont le curé nous devait bien, en échange, cette autorisation de jouer aux légionnaires romains. Il savait que nous étions un couple de fameux pervers sexuels, mais il l’était également, et ne dédaignait pas, à l’occasion, d’abuser de la candeur de jolies paroissiennes, à l’instar de feu notre ami Pierre qui, pour la première fois, n’était pas du voyage. Nous arrivions toujours les bras chargés de cadeaux pour les uns et les autres, afin de rester certains d’être toujours bien accueillis. Socialement, nous étions considérés par tous comme des bienfaiteurs, et personne n’osait rien nos refuser. Divina était une jeune fille philippine de l’âge de Blandine. Elle était ravissante avec sa peau très mate et ses longs cheveux de jais. Il ne revenait l’honneur de la crucifier en public, à sa demande, car elle voulait qu’ainsi, Dieu exauce sa prière : sa maman était mourante à l’hôpital, atteinte d’une infection résistante aux antibiotiques traditionnels ; quand aux médicaments spéciaux, ils étaient rares dans ce pays et trop chers pour cette famille modeste. Discrètement, je me suis rendu à son chevet, j’ai rencontré ses médecins et, muni d’une mallette remplie de dollars, j’ai fait en sorte que les précieux flacons sortent par miracle de l’armoire à pharmacie. Les infirmières les ont administrés à la mère, qui finalement a été sauvée, pendant la crucifixion de Divina. Il n’était pas question de laisser les crucifiés s’asphyxier sur leur croix : ils y restaient seulement quelques minutes d’intenses souffrances, les pieds bien à plat sur une console afin de pouvoir respirer librement. Mais l’acier des clous frottait sur les nerfs des mains et des pieds, ce qui faisait horriblement mal, et rendait le spectacle fascinant – surtout en y participant. Notre seul regret de couple pervers : les victimes restaient complètement vêtues, alors que nous aurions bien-sûr préféré les voir complètement nues, ou à défaut couvertes d’un simple pagne. Il n’était pas question de choquer les habitants de ce pays en contrariant leur pudeur. Divina souffrait avec une élégance et une dignité à couper le souffle. Jamais nous n’avions vu pareille beauté rayonner dans la déréliction du martyre. Elle se faisait crucifier pour la première fois, alors que certains fidèles pratiquaient cette activité chaque année depuis plus de dix ans. Elle souriait pendant que ses larmes ruisselaient sur sa figure comme une rivière lumineuse dans la moiteur tropicale de l’après-midi. Karine et moi étions ébahis. Trois jours plus tard, grâce aux puissants médicaments, la maman était « ressuscitée ». Blandine, Divina, Karine et moi nous retrouvions dans une luxueuse suite d’hôtel, au centre de Manille. Divina nous était tellement reconnaissante qu’elle était disposée à nous suivre sur notre chemin de débauche. Blandine l’a initiée aux doux plaisirs gomorrhéens, toutes deux couchées sur le grand lit, alors que nous les admirions, Karine et moi, tout en nous masturbant. Les contraste des peaux, l’une très claire et l’autre sombre, était saisissant. Blandine a regardé les stigmates d’après crucifixion de notre amie et les trouvées vraiment admirables. Elle voulait subir le même traitement, la même folie, mais sur un mode plus érotique : complètement nue après avoir été déshabillée et « abusée » par des gardes romains en costume d’époque qui se partageraient ses charmes en se jetant sur elle comme des bêtes féroces, puis clouée les cuisses écartées, les pieds fixés verticalement sur les côtés du stripes, le montant de la croix se dressant vers le ciel. Divina restait encore une innocente, mais plus pour très longtemps, car Blandine l’a initiée aux libertinages de la soumission. Notre brillante élève était devenue une maîtresse dans l’art de corrompre les âmes aux vices de la chair. Notre dépravation de connaissait aucune frontière. Au retour, nous avons fait escale en Arabie Saoudite afin de nous ravitailler en kérozène. Nous en avons profité, la chance aidant, pour assister à une exécution publique. Il s’agissait d’une mise à mort par décapitation au sabre d’une femme, pour le crime de lesbianisme. La pauvre condamnée se débattait et hurlait de terreur à pleins poumons – parce qu’elle laissait plusieurs orphelins, mais surtout parce qu’on lui avait promis l’enfer. En la regardant attentivement, alors que le bourreau se préparait, nous avons pu constater qu’elle ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans et qu’elle était vraiment belle. On voyait bien, à son regard, que ses bourreaux avaient abusé d’elle avant de lui couper le cou. Leur roi était présent aussi, entouré de ses gardes et des femmes de son harem, dont l’une, m’a-t-il semblé, le suçait sous sa djellabah au moment fatal où le fer qui brillait à l’implacable soleil de midi traversait la chair si fragile de la blasphématrice. Peut-être le monarque lui a-t-il fait miroiter une grâce royale en échange de ses charmes, avant de renier sa promesse pour ne pas décevoir son peuple avide de sang ? Ce genre de fabuleux spectacle n’existe plus en Europe depuis le milieu du XIXe siècle. Voilà un pays aux mœurs barbares où l’on sait encore vivre. (Chers lecteurs, trouvez-vous ces propos scandaleux ? Vous avez raison ! Mais alors, pourquoi les encouragez-vous chaque jour en remplissant le réservoir de votre voiture, car vous savez très bien, bande d’hypocrites, que le pétrole provient en grande partie de chez eux ! Fin de la parenthèse). Un homme et une autre femme ont été exécutés en même temps, l’un pour apostasie, l’autre pour sorcellerie. À la fin, le sang ruisselait sur les pavés. Blandine était blême. Les dernières digues d’innocence cédaient dans son cœur. Jour 25Tant il est vrai que l’argent appelle l’argent que Léa, malgré tout ce que nous avions déjà donné, a fini par manquer. Il est vrai qu’elle avait plaqué son emploi dans la grande distribution, qu’elle trouvait pénible, et qu’elle avait acheté une belle voiture et autres babioles de grand prix. Elle s’est donc résolue à venir nous voir afin d’être renflouée, et se disait prête à tout. Karine n’a pas tardé à voir l’intérêt que présentait cette offre de service dans le but qu’elle s’était donné : corrompre totalement et irrémédiablement le cœur innocent de Blandine. Alors que nous étions tous les trois réunis, Karine, Léa et moi, ma femme nous a exposé son plan diabolique. Jour 26Toute la journée, Karine et moi avons travaillé à notre fameux plan diabolique. La nuit, épuisés, nous avons dormis comme des bébés. Jour 27Vers vingt-deux heures, nous étions quatre dans la Ferrari de Karine : elle-même qui conduisait, Blandine, Léa et moi. Nous nous sommes rendus dans le sous-sol d’un immeuble des faubourgs où nous possédions des caves utiles à nos activités. Là, sous la lumière rougeoyante d’un pauvre plafonnier, Blandine a été priée de s’asseoir sur une chaise et Léa de se déshabiller complètement. Celle-ci a obtempéré. Je lui ai lié les mains derrière le dos, et passé des fers reliés par une courte chaîne, autour des chevilles. En voyant sa mère en posture de soumission, Blandine devait bien se demander à quelle sauce elle allait être mangée. Je la devinais tendue. Elle avait raison de s’inquiéter. Puis, j’ai soulevé la plaque de bois qui recouvrait une grande partie du sol. Immédiatement, j’ai vu les beaux yeux de Blandine s’écarquiller d’horreur. Au fond du trou qui s’ouvrait à nos pieds grouillaient des centaines et des centaines d’araignées de toutes espèces, mygales, tarentules, veuves noires, des scorpions aussi, dans un foisonnement compact qui m’a donné un haut-le-cœur. Blandine a directement vomi son dîner. Elle était prête à s’évanouir. — Allons, Blandine, a ordonné Karine, tu dois pousser ta maman dans ce trou. — Mais… pourquoi ferais-je une chose pareille ? — Parce que c’est la volonté de Dieu, voilà tout ! Il me l’a confié dans un rêve, la nuis dernière. — Il faut qui tu Lui obéisse, Blandine, a dit Léa en pleurant. Je ne suis pas capable de sauter de moi-même. — Je te conseille de bien fermer ta bouche, une fois que tu seras au fond, sinon les araignées vont y entrer. Par contre, tu ne pourras pas empêcher qu’elles pénètrent par tes orifices naturels. Pour cela, je vais te poser un speculum dans l’anus… voilà ! Tu es prête pour le grand saut ?— Et… vous voulez que je la pousse, c’est bien cela ? — Oui ! Tu vas la voir mourir dans d’atroces souffrances ! Les araignées vont la dévorer, mais lentement, de sorte que son agonie va durer plusieurs heures : ce sera un spectacle particulièrement excitant. Si tu veux, tu pourras te caresser avec nous, et nous jouirons ensemble d’orgasmes sadiques. — Oh, mon Dieu ! Et vous dites que c’est Dieu qui a ordonné cela ? Vous en êtes sûre ? — Absolument sûre. Si tu n’obéis pas, Il sera furieux contre toi. Tu n’as pas l’intention de Lui désobéir, n’est-ce-pas ? — Oh, non, jamais ! Mais… ce trou… toutes ces araignées… c’est abominable ! Et il faut que je fasse cela à ma pauvre maman ! — Pauvre Blandine ! Mais je ne t’en voudrai pas, tu sais. Puisque c’est la volonté de Dieu, il faut que tu obéisses, comme tu l’as toujours fait. Blandine hoquetait, tiraillée entre l’horreur de ce que nous lui ordonnions et sa fidélité à la foi. — J’aimerais que tu m’exauces une dernière volonté, a demandé Léa. — Toute ce que tu veux, Maman ! — Je voudrais jouir une dernière fois. Pourrais-tu me sucer la chatte ? — Bien-sûr, Maman chérie ! Blandine s’est immédiatement mise à genoux et a léché le clitoris de sa mère, toute doucement, en tenant les fesses maternelles entres ses mains. Léa respirait de plus en plus fort. Elle savait qu’orgasme qui montait en elle serait le dernier, et voulait en profiter au maximum en le retardant. Mais la langue de Blandine était agile et la volupté bientôt insoutenable. Léa s’est cambrée, en répandant de la mouille devant elle. — Voilà, c’est fait. Il est temps, a dit Karine. — Merci, Blandine, a dit Léa. Vas-y, je suis prête. — Attendez ! Et si… elle a hésité… et si je sautais à la place de Maman, croyez-vous que Dieu serait satisfait ? — Tu veux te sacrifier pour ta mère, et sauter dans le trou grouillant d’araignées, a demandé Karine ? Tu es sûre ? — Oh, je ne sais plus… c’est trop horrible… non, je ne peux pas faire cela, j’ai trop peur ! Maman, pardonne-moi ! J’aurais tant voulu mourir en héroïne ! — Il est grand temps, maintenant, Blandine, a dit Karine. Il te suffit de la pousser dans le dos, juste un mouvement de ton bras, et pour ce simple geste, le Tout-Puissant te récompensera dans son Paradis, éternellement. Karine s’est approchée derrière Blandine. Elle lui a glissé une main sous la culotte et a commencé à la branler doucement, en lui murmurant à l’oreille : — Allons, obéis, Blandine ! Sais-tu quelle est la force des peuples de croyants ? L’obéissance aveugle, en toute circonstance ! N’écoute pas ton cœur, ni ta raison, juste tes tripes, celles qui te disent que la plus grande joie qui existe sur Terre est celle de tuer, encore et encore ! Et tu verras que le plaisir que tu éprouveras sera très grand ! Tu y prendras goût. C’est une volupté fantastique, quel que soit le moyen qu’on y emploie, et l’imagination humaine aidant, ils sont très nombreux. Si tu veux, je peux faire rouler ton clito sous mon doigt pendant que tu pousses ta maman. Là, détends-toi, laisse-toi gagner par la sensation grisante de toute-puissance que l’on ressent lorsqu’on ôte une vie. Mon doigt te fait du bien, n’est-ce-pas ? Blandine a fait un « oui » timide de la tête. Le stress amplifiait son excitation sexuelle, de sorte qu’elle était au bord de l’explosion humide. — Une fois que tu auras fait ce que Dieu te demande, a repris Karine, je te promets que tu te sentiras soulagée. Karine a senti que Blandine se sentait si mal qu’elle a pissé dans son pantalon. Cela ne l’a pas empêchée de jouir sous l’insistante caresse digitale de ma femme. — Adieu, Blandine, a dit Léa. Courage, ma fille : fais-le ! La jeune fille a fermé les yeux et a poussé sa mère dans le trou en poussant un hurlement de rage. À cet instant, de nouveau, j’ai vu les yeux de Karine s’allumer en rouge. Les araignées qui s’y trouvaient n’étaient en réalité que des hologrammes. Léa, qui le savait, s’est reçue adroitement, sans se faire mal, malgré ses entraves. Une seule chose comptait : Blandine avait obéi. Jour 28Retour à la maison. À la nuit tombée, nous avons pris la Ferrari de Karine. Blandine est montée à la place du mort, et moi derrière. Sur l’autoroute, ma femme a fait hurler les turbos jusqu’à plus de 250 kilomètres à l’heure. Les radars fixes nous flashaient les uns après les autres, mais Karine s’en moquait : nous avions des relations haut placées pour nous éviter le retrait de permis. Il fallait juste savoir écarter les cuisses devant la bonne personne, ce qu’elle savait faire à merveille et lui permettait de se livrer sans limite à l’une de ses passions : les voitures rapides. Tandis que nous roulions à des vitesses prohibées, Blandine avait posé ses pieds sur la console. Elle était nue, à la demande de Karine, et se masturbait au moyen d’un vibromasseur branché sur l’allume-cigares. À mesure que le paysage nocturne défilait, elle s’offrait de fabuleux orgasmes. Quant à moi, je me branlais tranquillement à l’arrière. L’odeur de femmes, leur transpiration, les gémissements de Blandine, tout cela m’excitait tant et plus. Deux motards ont fini par nous arrêter. Karine savait qu’ils risquaient de saisir la voiture, pour un excès de vitesse aussi grand. Sans se démonter, elle leur a proposé les charmes de Blandine en guise de paiement de l’amande. Les deux pandores se sont regardés, interrogatifs. La beauté superlative de la jeune fille, dévêtue complètement, imbibée de sueurs orgasmique, éclairée seulement par le plafonnier blafard, tout cela a fait bondir les pénis dans les pantalons règlementaires. Puis ils se sont décidés, et ils l’ont prise en double pénétration, les verges extraites des fermetures-éclair, précautionneusement couvertes de capotes que je leur ai fournies – sait-on jamais avec ces inconnues, disaient-ils – sur le capot brûlant du bolide, avant de repartir, non sans nous avoir recommandé la prudence – mais non la pruderie. Ce que les deux fonctionnaires de gendarmerie ignoraient, c’était que Laurence, leur adjudante et supérieure hiérarchique, avait vu toute l’action, postée un peu plus loin avec ses jumelles à vision nocturne. Ils ont cru qu’ils allaient s’en tirer avec un savon, peut-être quelques jours d’arrêt. Nullement. Laurence était une amie de Karine ; les deux femmes avaient usé leurs jupes sur les bancs de la même université, et partageaient également le goût d’infliger des sévices sexuels. Voici donc les caporal Thomas et brigadier Julien convoqués dans le bureau de leur patronne et tout surpris d’y trouver Karine, Blandine ainsi que moi-même, qui me cachais dans un placard, car il n’avait pas été jugé utile qu’ils aient connaissance de ma présence. Devant trois femmes, ils ont reçu l’ordre de se dépouiller de leur uniforme afin de se trouver dans la même tenue que, jadis, les appelés au conseil de révision du service militaire, à savoir complètement nus. Leur gêne se lisait sans peine à la rougeur de face. Mais, une fois déshabillés, ils ont été tenus de conserver le garde-à-vous, le petit doigt sur la couture du non-pantalon. Comme cela les excitait en même temps, en particulier grâce à la présence de la jolie Blandine, les pénis se trouvaient également au garde-à-vous, prêt à se lancer à l’assaut. Mais c’était compter sans la propension de leur supérieure à leur infliger les sévices dont elle avait souvent rêvé. Karine a fourni tout le matériel : liens, chaînes, fouet. Suspendus par les poignets, les trois femmes ont tout à tour flagellé Thomas et Julien. Mais, pour se faire pardonner, elles les ont sucés, délestés de leur semence, de sorte que les deux gendarmes sont repartis sur leurs motos à la chasse au chauffard. Lecteur, fais attention à eux et ne les provoque pas. ÉpilogueUn an plus tard, alors que nous étions en vacances aux Seychelles, Karine m’a avoué sur l’oreiller qu’elle avait versé du poison dans le whisky de Pierre, afin de provoquer l’accident cardiaque. Elle avait fait cela, car elle avait peur que Pierre fasse échouer son plan : il était tombé amoureux de Blandine. Après ces révélations, nous avons fait l’amour, et je lui ai pardonné d’avoir assassiné mon ami, comme Pierre lui a pardonné, assis sur la tombe qui fait face à la sienne. Le charmes d’une femme permettent de tout racheter, jusqu’à la vie d’être ce qu’elle est et de conduire à la mort. Aujourd’hui encore, dix ans plus tard, Blandine nous sert de rabatteuse pour nous présenter de jeunes et jolies, et surtout innocentes, lycéennes dont nous nous chargeons de la rédemption. Le curé Pierre a été remplacé par Olivier. Heureusement, ce dernier s’est avéré tout aussi sensible aux charmes féminins de ses paroissiennes que son prédécesseur. Blandine s’est mariée. Elle a déjà une fille de trois ans et elle est enceinte de sept mois de son second. En congé de maternité, elle exerce la responsabilité de « maman catéchiste » dans le lycée où elle a étudié, un travail pédagogique pour répandre l’Évangile, une mission qu’elle prend très à cœur… surtout pour détecter les jeunes ingénues qui ont le tempérament masochiste typique d’une stricte éducation catholique, celles qui ont découvert le plaisir solitaire avec un fort sentiment de culpabilité, afin de les envoyer en confession auprès d’Olivier, qui se chargera, aidé de Karine et de moi-même, de les baptiser charnellement pour leur éviter l’enfer. Notre scénario est bien rodé. Les séances ont toujours lieu dans la même église, la nuit. Nous payons Blandine pour ce service dans lequel elle excelle, à la fois insoupçonnable grâce à sa réputation d’irréprochable piété et terriblement intelligente, sur un plan relationnel, ce qui la rend experte en manipulation. Cependant, indépendamment de l’argent, je crois qu’elle en éprouve beaucoup de joie, surtout lorsqu’elle parvient à introduire l’une ou l’autre de ces jouvencelles candides dans son lit conjugal où le trio se livre au divins plaisirs que procure la chair. Je suis parvenu à faire d’elle ma maîtresse, à force de la supplier à genoux de me laisser lui abaisser sa culotte afin de parcourir sa fente abricotine, si délicatement imbibée de parfums intimes, avec ma langue enamourée. Elle est toujours une bombe orgasmique, toujours prête à exploser à la moindre stimulation. J’en suis fou ; sa grossesse la rend encore plus désirable. Chut, n’en dites rien : si Karine l’apprend, jalouse comme elle est, elle me tuera, sans doute au terme de supplices variés, aussi cruels qu’excitants. D’ailleurs, puisqu’il faut mourir, je ne veux pas que ce soit autrement. Chères lectrices, vous avez le droit de penser que mon esprit est tordu, ce qui est exact, que je ne vaux pas mieux que la matière que vous expulsez de vos boyaux lorsque vous vous trouvez assises dans les toilettes, bref, que je suis un affreux pervers : lorsque j’écris, c’est vrai, mais pas dans ma vie réelle. Vous avez la possibilité, je vous y encourage et vous en remercie d’avance, à me témoigner votre dégoût envers moi et ma prose par des commentaires orduriers qui m’iront droit au cœur, et qui seront comme des coups de fouet qui claqueront sur mon dos offert à votre juste colère.
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